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Les Collections, et après...

01 janvier 2002
Numéros de page :
73 p. / p. 5-42, 44-59, 61-79
Ou (en plus explicite) : ″Une fois qu'on a choisi, acheté, traité les collections, on fait quoi après ?″ On les met en espace - aujourd'hui, en restreignant leur place par rapport aux surfaces affectées aux lecteurs et aux services. On les valorise - dans des listes de nouvelles acquisitions, sur des tables de nouveautés, sur des présentoirs. On fait de la médiation, on organise, on conseille, on anime. On y réfléchit en s'interrogeant sur ce que font les librairies et les musées en ce domaine. On produit des contenus - sur le site de la bibliothèque ou sur des sites dédiés. On les vend - un peu plus tard ! Bien sûr, le numérique propose toute sorte d'outils pour assurer valorisation et médiation. Mais, au-delà des outils, c'est, en amont, un nouveau système de production et de diffusion qu'il a créé, une ″culture de la contribution″ (Pierre-Alain Four), et, en aval, une nouvelle ″médiation de la recommandation″ (Jérôme Pouchol) qu'il rend nécessaire. C'est dans ce nouvel écosystème que les bibliothèques ont entrepris de s'inscrire : ce dossier présente les exemples de Brest, Le Chesnay, Lyon ou Saint-Herblain. On y voit fleurir portails, blogs, wikis, dossiers, sites dédiés (à la musique, aux ados), ressources en ligne, bases de connaissances, mais aussi un accompagnement physique (dans la vraie vie), des formations, des jeux, des fêtes... Bref, tout le travail habituel des bibliothèques. Mais deux nouveautés, encore : l'éthique du web 2.0 engendre une autre figure du partage et de la collaboration. Et puis, ces (encore) nouveaux services appellent une évaluation, un bilan, un regard critique - ces articles s'y emploient aussi, en ne cachant rien des obstacles, des difficultés ni, d'ailleurs, des succès rencontrés.