Disruption industrielle
Bulletin : <>Nouvel économiste 1751 - février 2015
Numéros de page :
4 p. / p. 1-2, 4-5
Décryptage et tour d'horizon, début 2015, de la notion d'entreprise disruptive dans l'économie mondiale. Le concept repose sur la rupture des modèles économiques standards de l'entreprise en intégrant massivement les technologies de pointe, les innovations, la réactivité. Secteurs traditionnels ou innovants, jeunes entreprises ou groupes confirmés sont impactés. Etats des lieux avec la présentation de 10 entreprises emblématiques : Uber (Etats-Unis) qui révolutionne le marché des taxis ; Ford, constructeur automobile américain historique qui incarne par excellence le concept de disruption ; Aldi et Lidl (Allemagne) et les supermarchés discount ; Alibaba, géant chinois du commerce en ligne pour son impact sur le commerce de détail dans l'Empire du milieu ; Aero pionnier américain de la télévision haute-définition en streaming ; Just Eat (Danemark) et ses applications pour la livraison de plats cuisinés ; Lending Club, plateforme californienne de finance participative ; Three (propriété du conglomérat hongkongais Hutchison Whampoa) pour la réduction des coûts de la téléphonie mobile ; Telsa (Etats-Unis) et la voiture électrique haut-de-gamme ; Appear Here (Royaume-Uni) en matière de gestion d'immobilier commercial ; SoundCloud (Allemagne) en passe de devenir l'équivalent audio de YouTube pour la vidéo ; Lazada.com (Singapour) veut fédérer le commerce électronique en Asie du Sud-Est. Deux personnalités : Bod Diamond, banquier d'affaires anglo-saxon, qui investit dans les banques africaines ; l'Espagnol Mario Costeja Gonzalez qui fait reconnaître le droit à l'oubli par la Cour européenne de justice et fait plier les géants du Net.