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Le Mélodrame

01 octobre 2013
Numéros de page :
43 p. / p. 6-48
Le mélodrame, il faut bien l'avouer, n'a pas très bonne réputation. Caractérisé par ses intrigues invraisemblables, ses situations outrancières, son manichéisme simpliste et ses personnages stéréotypés, il aggrave son cas en réservant ses gros effets à un public populaire, supposé peu raffiné, friand d'émotions fortes et prompt à les exprimer avec démonstration. Et que dire du mélo, sa version (encore plus) péjorative, appellation si injurieuse qu'elle se passe de qualificatif (un ″mauvais mélo″ est un pléonasme...) ? On n'oubliera pas la présence, étymologique et, au début en tout cas, bien réelle de la musique (mélos), censée souligner l'action à grand renfort de cordes larmoyantes ou de percussions effrayantes.