Introspections
Numéros de page :
31 p. / p. 41-71 : ill.
Un régime démocratique ne peut se passer des partis.
Et pourtant, sous leur forme actuelle, ceux-ci ont fait leur temps. D’assemblées vivantes qu’ils furent le plus souvent au moment de leur création, ils se sont transformés en oligarchies quasi dynastiques où la base se racrapote et dont les assemblées publiques se réduisent généralement à des raouts
publicitaires et plébiscitaires. Pendant ce temps, la parole prolifère sans garde-fous dans la nouvelle agora numérique, ce qui donne des idées à quelques ambitieux ou ambitieuses qui rêvent de la capter. Des pays voisins en font la démonstration.
Mais pas la Belgique. Pour le meilleur ou le pire, la « particratie à la belge » semble immuable. Jusqu’à quand.