Ce qui se joue et ceux qui jouent dans les espaces internationaux bénéficient en général d’une faible visibilité et d’un éloignement relatif à l’égard des formes institutionnalisées de démocratie représentative (élection, publicité, pluralisme) et sociale (manifestations, pétitions, négociations syndicales, mouvements de défense des droits, participation). Les actions qui s’y mènent n’en sont pas moins sensibles aux mobilisations qui les visent parfois directement en enclenchant, ou en s’adossant à, une logique de « crises », de « scandales » ou d’« affaires » (altermondialisme, mouvements écologistes, intellectuels, ONG, think tanks, lanceurs d’alerte). Sommaire. De quoi est fait « l’ordre économique international » ? L’Etat social-écologique, chantier transnational enfoui. Le projet de "Welfare Society" de l’OCDE, 1973-1985. Les ruses de la raison budgétaire. L’expertise de l’OCDE sur le prix du médicament. Tournant néolibéral et consolidation de la bureaucratie transnationale. Note de recherche sur les statisticiens et économistes en Afrique de l’Ouest francophone. Organiser le mercenariat par le marché ? Du droit international à la norme managériale sur le marché de la sécurité privée. Réguler la « bombe iranienne ». Perspective sur les modes de domination d’un jeu multilatéral. Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.