Son livre, « Quand tu écouteras cette chanson », est un des grands succès du moment. Ancienne danseuse puis chanteuse, militante anarchiste et féministe, elle trouve depuis vingt ans sa voie dans l’écriture. Avec ses mots, elle évoque ses drames intimes et affronte aujourd’hui les fantômes de sa famille juive.

On les appelle des fulgurés. Le 2 septembre 2017, à Azerailles, en Meurthe-et-Moselle, une vingtaine de participants à un après-midi champêtre sont simultanément frappés par la foudre. Etonnamment, tous survivent à la décharge de plusieurs millions de volts tombée du ciel. Depuis l'impact, ces hommes et ces femmes forment un groupe indéfectible. Ces miraculés, qui souffrent de troubles physiques et psychiques, constituent aussi des individus rares et précieux pour la recherche scientifique.

En France, le terme n’a fait son apparition dans le débat public que fin 2017 alors que les féministes l’emploient depuis l’orée des années 2000. Un symptôme de la difficulté du pays à regarder en face l’ampleur des violences : plus de 100 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint. À quelques jours de l’annonce des mesures du gouvernement pour endiguer le phénomène, militantes, magistrats et politiques racontent l’irruption de ce mot et la prise de conscience qu’il suscite aujourd’hui.