Ces études tentent de déterminer la façon dont le sport marque, symboliquement et visiblement, le corps de ses adeptes, à partir de deux pratiques : les tatouages dans le cadre du ski extrême et le rugby féminin et les marques corporelles (hématomes, cicatrices, éraflures, etc.) qu'il provoque.

L'être humain développe des capacités physiques et mentales étonnantes. Parfois, il les met en jeu dans une visée professionnelle et devient expert ès corps. C'est le cas des nez de la parfumerie, des oenologues, des imitateurs, des mimes, des fakirs, etc. Comprendre ces socioprofessionnalités révèle l'éventail des potentialités humaines repoussant les limites en termes de performance.

L'excès est chez Bataille ce qui restitue à la parole et à l'existence la chance du refus. Il ruine l'idéal et l'utile, et s'attaque au sérieux d'un ordre des choses incompatible avec l'abondance inventive du désir. Dans ces pages où l'érotisme est lieu du questionnement de l'autorité, forme de vérification de la viabilité de la liberté, rendre le corps à lui - même signifie le vivre dans l'insubordination de ses possibilités et la destitution outrageuse de ses fonctions.

Cette publication rassemble des communications issues du colloque "Le sens du poil", qui s'est tenu en juin 2007 à la faculté de Lettres et sciences humaines Victor Segalen de Brest. A travers une approche transdisciplinaire, plusieurs thèmes sont déclinés : représentations littéraires et iconographiques, mythologies pileuses et capillaires, l'ablation des cheveux, place de la pilosité, etc.

La psychomotricité serait-elle une approche globale de l'être humain ? Pour l'auteur, psychanalyste, il s'agit de déconstruire cette idéologie du global, la renouveler à partir de la clinique de ce qui est humain, à partir de la corporéité humaine, engagée dans le langage et le social. La clinique de l'autisme et du handicap mental est prise en compte également.