Notre époque est obsédée par la célébrité. Comment la notoriété est-elle devenue un objectif suprême ? Ce nouveau culte de la célébrité pour elle-même révèle la condition des anonymes, depuis l'individualisme contemporain jusqu'au consumérisme. ©Electre 2016

Dans cet entretien publié en mai 1984 dans la revue Le Débat, Alain Decaux revient sur sa participation d'historien à des émissions de télévision et met en lumière les contraintes, les richesses et les limites de l'histoire médiatique. ©Electre 2016

De laïcité à sidération en passant par liberté d'expression, treize articles proposent des clés d'interprétation des attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, ainsi que des marches républicaines qui ont suivi, éclairant les dimensions politiques, historiques et géographiques de ces événements. ©Electre 2016

Après deux révolutions cognitives avec l'invention de l'écriture et celle de l'imprimerie, le monde en a connu une troisième : celle d'Internet et des médias numériques. Ce livre analyse la façon dont la primauté de l'image et de l'écran induit un fonctionnement synthétique et passif de l'esprit et remet en cause la vision alphabétique qui stimule l'intelligence analytique et la réflexivité.

À la fois fer de lance du progressisme et haut lieu du conservatisme, patrie de #MeToo mais aussi de Donald Trump, les États-Unis n'en finissent pas d'étonner et de surprendre. Tous les quatre ans, l'élection du président focalise l'attention, d'abord sur les personnalités candidates aux primaires, puis sur celles des deux challengers. Leurs noms nous sont familiers, mais nous connaissons souvent moins bien leurs idées et les philosophies qui les portent. Pourtant, elles irriguent nos mentalités et continuent d'exacerber les imaginations au-delà des frontières. De la question de l'immigration à celle de l'assurance santé, de la problématique de l'avortement à celle de l'environnement, des tensions interraciales au fléau de la violence, Didier Combeau explore ici les fractures qui parcourent la société américaine et se traduisent par un rejet de plus en plus viscéral de l'adversaire politique. Il donne en termes simples les clefs indispensables à la compréhension du subtil fonctionnement du fédéralisme, de l'équilibre des pouvoirs, et d'un système électoral sujet à polémiques, qui peine à asseoir la légitimité d'un président parfois élu à la minorité des voix. L'étude des joutes qui opposent conservateurs et progressistes se prolonge dans une réflexion sur l'identité politique et nationale du premier soft power mondial.

S'appuyant sur les débats suscités par le port du voile, l'auteur fait ressortir les oppositions entre la logique des juristes et celle, à visée politique, des législateurs et interroge la façon dont le droit peut s'accorder aux exigences politiques du vivre-ensemble. Le cas de la burqa ouvre une réflexion plus large sur la question du multiculturalisme et sur l'idéal du cosmopolitisme en France. Electre 2015

Une exploration des applications du numérique dans l'exercice de la médecine. Selon l'auteur, docteur en médecine, loin de se limiter à la seule pratique médicale, elles permettent d'envisager une réorganisation profonde du système de santé. Il se livre à un plaidoyer pour ce qu'il appelle la "média-médecine", plus efficace et plus humaine. Electre 2015

Une critique de la politique de l'immigration et de l'intégration en France depuis les années 1990, soulignant son rôle dans la fragilisation de la cohésion nationale, et des propositions pour remédier au malaise français. ©Electre 2017

Questionnant l'expérience politique du XXIe siècle, l'auteur examine les radicalités de gauche qui excluent tout compromis, comme les choix populistes de droite, ainsi que l'usage du pouvoir de chacune de ces orientations politiques. L'universitaire en dénonce les dangers. ©Electre 2017

Une analyse sur les dégâts de "l'identity politics", un nouvel ordre mondialisé où les individus agissent, vivent et pensent en tant que catégories, qui sévit dans les universités américaines et qui progresse en France. ©Electre 2019

L'époque est si étrange qu'un truisme peut passer pour une provocation. Du fait que les droits des femmes sont de mieux en mieux assurés à l'extérieur, dans le monde professionnel et la vie politique, la séparation du public et du privé se voit mise en accusation, comme si les murs du foyer servaient d'ultime rempart à la domination masculine. Le travail domestique et les soins aux enfants sont dénoncés comme une injustice. Pire encore, le privé apparaît comme un réservoir de sévices : coups, viols, incestes et féminicides remplissent l'actualité. Claude Habib soutient pourtant le besoin vital de cette séparation, et justifie le surinvestissement féminin dans la création et l'entretien d'un intérieur. Car l'intérieur est la condition de l'intimité. Les murs ont pour rôle de protéger la vulnérabilité humaine : la faiblesse de chacun, le flottement des sentiments, l'inexpérience de l'enfance. Même si l'effort d'aménager l'intérieur et d'assurer le quotidien peut tourner à la corvée, il ne relève pas de l'exploitation. La formation du foyer est d'abord l'exercice d'une puissance : celle de façonner un monde à l'usage de soi et des siens.