Ce doux dingue a enregistré plus de 400 albums depuis 1976 et est devenu une légende humaine pour tout amateur de productions faites maison. Il bénéficie d'une réhabilitation tardive mais conséquente grâce à de jeunes loups (Ariel Pink étant son fan absolu). La beauté de l'oeuvre de Moore ne réside pas dans l'admiration qu'elle inspire mais par ce besoin de faire soi même, ce geste inné et une émotion naturelle qu'il communique de manière spontanée à ses auditeurs. (Electre)

Chilton, enfant du rock'n'roll et de la soul les plus authentiques puisque natif de Memphis, s'accommodait mal de son statut d'idole des jeunes. Seul importait pour lui son idéal musical, un graal qu'il partageait avec son frère, Chris Bell. Après son passage rapide par The Boxtops et son tube, toujours indémodable The letter, sorti en 1967, au début des années 70, sous le nom de Big Star, ils créent une musique de rêve, la power pop, à contre-courant des modes, qui mariait l'essence mélodique et instrumentale des Beatles, des Who et des Byrds avec l'intensité brute de la soul originelle. Big Star fut adulé par les critiques, ignoré du public. Parce que la musique, elle-même, trop gracieuse, n'était pas de son temps. Parce que les musiciens, trop fragiles, trop torturés, n'avaient pas la carrure de rock stars. Artiste culte par excellence, Alex Chilton, tout en menant une carrière solo à la suite de Big Star, des plus chaotiques et épisodiques, verra son étoile briller toujours un peu plus d'année en année sans qu'on ne sache vraiment si ça le réjouissait ou l'indifférait. Décédé en 2010, il laisse derrière lui un héritage musical fourni et une référence inévitable pour grand nombre de groupes indé et singer-songwriter.

Chilton, enfant du rock'n'roll et de la soul les plus authentiques puisque natif de Memphis, s'accommodait mal de son statut d'idole des jeunes. Seul importait pour lui son idéal musical, un graal qu'il partageait avec son frère, Chris Bell. Après son passage rapide par The Boxtops et son tube, toujours indémodable The letter, sorti en 1967, au début des années 70, sous le nom de Big Star, ils créent une musique de rêve, la power pop, à contre-courant des modes, qui mariait l'essence mélodique et instrumentale des Beatles, des Who et des Byrds avec l'intensité brute de la soul originelle. Big Star fut adulé par les critiques, ignoré du public. Parce que la musique, elle-même, trop gracieuse, n'était pas de son temps. Parce que les musiciens, trop fragiles, trop torturés, n'avaient pas la carrure de rock stars. Artiste culte par excellence, Alex Chilton, tout en menant une carrière solo à la suite de Big Star, des plus chaotiques et épisodiques, verra son étoile briller toujours un peu plus d'année en année sans qu'on ne sache vraiment si ça le réjouissait ou l'indifférait. Décédé en 2010, il laisse derrière lui un héritage musical fourni et une référence inévitable pour grand nombre de groupes indé et singer-songwriter.

Sorti en 1987, High priest est le premier album solo du légendaire chanteur Alex Chilton (Big Star, Box Tops) depuis le bouleversant Like flies on sherbert de 1979. Il montre l'artiste en pleine possession de ses facultés de musicien et de musicologue. Il dirige un solide groupe de poids lourds venus des studios de Memphis et de La Nouvelle-Orléans à travers quatre titres originaux nouvellement écrits et une liste de reprises bien choisies.

Avec Feudalist Tarts (1985), Alex Chilton, le leader des groupes de pop américains Big Star et The Box Tops, se refaisait une image de hipster sudiste en proposant des morceaux originaux comme Stuff et des reprises sournoises soul telles que B-A-B-Y etThank You Joh, tout en ajoutant une section de cuivres à sa section rythmique éprouvée. Sur cette réédition augmentée de l'album épuisé depuis 1986, la deuxième face contient un certain nombre de titres rares de Chilton, dont Rubber Room et Wild Kingdom.