Une analyse des nouveaux phénomènes de migration internationale et l'ensemble des problématiques soulevées en démographie, en économie, en géopolitique, en histoire, en anthropologie ou encore en éthique. Sont également examinées les interactions entre les migrations et les sociétés, notamment les tensions soulevées et les mutations sociétales induites. ©Electre 2018

Le cinéaste filme et analyse les maux de sociétés israélienne et palestinienne depuis plus de quarante ans. Il restitue le quotidien d'un conflit enlisé par les différentes politiques menées au Moyen-Orient, expliquant comment son cinéma rend compte des souffrances, des aspirations et des rêves des populations. ©Electre 2019

Le compositeur livre, à l'occasion de sa leçon inaugurale de la chaire annuelle de création artistique prononcée le 26 janvier 2017, une réflexion sur l'essence de la pensée musicale. Il interroge le rôle de la technique, de la spontanéité et des règles dans le processus de production de sons qu'ils soient naturels, culturels, artificiels, harmoniques, inharmoniques ou encore bruités. ©Electre 2017

Dans cette leçon inaugurale de la chaire Histoire turque et ottomane, l'historien présente l'évolution des relations de l'Empire ottoman à l'Occident et à la modernité du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle. ©Electre 2018

Par essence interdisciplinaire, l'histoire des idées construit des ponts entre des domaines qui, d'ordinaire, ne se rencontrent pas. Mais quelles relations l'histoire des idées entretient-elle exactement avec la critique littéraire et la philosophie ? Est-elle ce vers quoi nous devons nous tourner ou, au contraire, ce dont nous devons nous prémunir lorsque nous cherchons à comprendre les mutations intellectuelles collectives sur la longue durée ? Ce volume, qui réunit philosophes, spécialistes de littérature et historiens, aborde l'histoire des idées à travers ses écoles, ses œuvres et des figures atypiques telles que celles d'Étienne Gilson, Arthur O. Lovejoy, Hippolyte Taine, Anatole France, Isaiah Berlin, Paul Bénichou, Paul Hazard, Michel Foucault ou encore Martin Heidegger. Il brosse ainsi un portrait critique d'une discipline aux contours imprécis, qui a connu bien des variantes méthodologiques et soulevé bien des problèmes tout au long du XXe siècle et jusqu'à aujourd'hui.

Si l'histoire de la microbiologie a prouvé que l'existence de « bulles » sans microbes était possible, à quoi ressemblerait un monde sans microbes ? Entre représentations utopiques et faits scientifiques, Philippe Sansonetti retrace l'épopée des microbes, de leur découverte en 1674 jusqu'à nos jours, et invite à réfléchir sur le regard que nous portons sur ces êtres vivants apparus il y a 3 milliards et demi d'années. Paraphrasant l'Évangile selon saint Matthieu – tu aimeras tes microbes comme toi-même –, il nous alerte sur les dangers de l'appauvrissement en cours de la diversité microbienne. S'il faut maîtriser les microbes pathogènes, il faut également préserver les microbes indispensables à l'équilibre du vivant et de la planète. Cette perspective nécessite des changements drastiques dans nos approches médicales, vétérinaires et environnementales.

Écologique, sanitaire, énergétique, économique, sociale, humanitaire, démocratique : les crises sont une composante essentielle du monde contemporain. Si les sciences sociales peuvent aider à les comprendre et à les résoudre, leur rôle est également d'interroger le langage de la crise, d'analyser l'écart ou la convergence entre la réalité et sa représentation : nommer ou taire une crise, l'exagérer ou la minimiser sont autant de procédés générateurs d'affects, de temporalités, d'omissions aux conséquences majeures qu'une pensée critique se doit de décrypter. S'appuyant à la fois sur les trajectoires de vie de figures célèbres des sciences humaines et sur des recherches conduites autour de faits éloquents du présent, cette leçon inaugurale, qui s'adresse à toute citoyenne et tout citoyen, pose les jalons d'une vaste réflexion éthique et politique dont l'époque ne cesse de démontrer la nécessité.

La Terre baigne dans un océan d'énergie, celle de la lumière du Soleil. De nature extraterrestre, illimitée à notre échelle, celle-ci échappe de fait à la finitude des ressources terrestres. Elle alimente depuis la nuit des temps les rêves de l'humanité d'une utilisation universelle et pacifique. La conversion photovoltaïque, grâce aux cellules solaires, permet pour la première fois dans l'histoire la transformation directe de l'énergie des photons en électricité. De sa découverte en 1839 à son formidable essor actuel, cette leçon inaugurale retrace l'histoire de sa longue progression scientifique, technologique et sociale. Pressentie comme le futur pilier de la transition énergétique, l'énergie solaire permet d'envisager le passage d'un Anthropocène destructeur à un Héliocène réparateur.Chercheur émérite au CNRS, Daniel Lincot étudie l'interface entre la chimie et le photovoltaïque. Il est professeur invité sur la chaire annuelle Innovation technologique Liliane Bettencourt du Collège de France, créée avec le soutien de la fondation Bettencourt Schueller, pour l'année académique 2021-2022.

S'appuyant sur les acquis récents de l'historiographie, l'auteur invite à reconsidérer les Lumières comme un espace de débat critique sur la modernité et un idéal d'émancipation par le savoir. Il explique qu'ils ne désignent par seulement un mouvement intellectuel ancré dans le XVIIIe siècle européen, mais renvoient aussi à un héritage philosophique et politique toujours actuel au XXIe siècle. ©Electre 2023

Chercheuse en écologie, T. Giraud propose un état des lieux de la biodiversité et des dangers qui la menacent. Le changement climatique, les destructions d'habitats, la pollution ou encore les espèces animales envahissantes pourraient avoir des conséquences importantes sur les sociétés humaines en diminuant les services écosystémiques tirés de la biodiversité. ©Electre 2022

Un essai sur les cartes utilisées par les auteurs de fiction pour retracer les itinérances de leurs personnages. En ciblant cet objet dans les romans, satires, utopies et autres dystopies, l'auteur montre que ces cartes permettent une autre approche de la mobilité dans la littérature. Il met également en évidence des appropriations innovantes de cet élément par les lecteurs au fil du temps. ©Electre 2022

Une présentation du phénomène naturel de la pollinisation, essentiel pour la biodiversité, dans laquelle l'auteure décrit les interactions entre les plantes à fleurs et les pollinisateurs ainsi que les enjeux entourant leur disparition progressive, d'une gravité égale à celle de la disparition des espèces. Elle propose également de rétablir l'interaction entre l'humanité et le reste du vivant. ©Electre 2024

Une réflexion sur les discordances entre travail et mondialisation dans laquelle l'auteure ose une lecture politique éloignée du fatalisme actuel et lance des pistes concrètes d'actions : imposer des juges internationaux à l'Organisation internationale du travail, interroger le droit social, réconcilier mondialisation et humanisation, etc.

Le biologiste, président du Muséum national d'histoire naturelle, revient aux origines de la biodiversité, actuellement menacée par la croissance démographique, la destruction des milieux naturels et l'urbanisation.

Après 4,5  milliards d'années d'évolution, notre planète s'épuise du fait de l'exploitation intensive des énergies fossiles et de l'eau, de la surconsommation d'engrais agricoles et de la déforestation. Elle pourrait vivre la plus importante des extinctions massives.Observer les organismes avec lesquels nous cohabitons permet de mieux comprendre les fonctions de chacun et de percevoir l'ampleur des phénomènes en cours, qui engagent dès à présent l'avenir de l'humanité  : perte de la biodiversité, dégradation des écosystèmes, changement climatique, épidémies. Face à ce constat alarmant, les scientifiques ont un rôle déterminant à jouer  : produire des modèles et formuler des prédictions pour susciter des actions politiques concrètes.  Directeur de recherche au CNRS et directeur du laboratoire Génomique des plantes et des algues à l'Institut de biologie de l'ENS, Chris Bowler a été nommé sur la chaire annuelle Biodiversité et écosystèmes du Collège de France, créée avec le soutien de la fondation Jean-François et Marie-Laure de Clermont-Tonnerre, pour l'année académique 2020-2021.

Versions développées d'exposés présentés lors d'un séminaire au Collège de France en 2001, les quatre études réunies ici explorent les racines de l'Iran ancien et l'Inde ancienne. Elles montrent les rapports entre les deux civilisations en s'appuyant sur des données linguistiques, sur l'analyse des mythes des origines des Iraniens, sur les connaissances concernant la civilisation de l'Oxus, etc.

Leçon inaugurale prononcée le 25 octobre 2012 abordant la musicologie, étudiée sous divers angles, acoustique, archéologie, économie, sociologie, histoire, littérature. L'enjeu est de comprendre l'oeuvre d'autrui, de l'aborder avec empathie.

Géophysicienne, l'auteure explique l'apport des données issues de l'observation spatiale et de leur modélisation dans l'étude des phénomènes naturels et comment elles peuvent servir à une gestion des ressources naturelles conforme aux principes du développement durable.

A la lumière des dernières découvertes archéologiques, J.-P. Brun dévoile une histoire des développements techniques et des situations économiques dans l'Antiquité.

A partir d'un vers de Quevedo, une leçon inaugurant un enseignement consacré aux rôles de l'écrit et de la culture écrite en Europe depuis la fin du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui.

L'acoustique, notammment dans le domaine des ultrasons, parvient à renverser le temps, à le remonter, grâce au miroir à retournement temporel mis au point par Mathias Fink. Une rétine réversible, connectée à une mémoire électronique, focalise une onde et la renvoie amplifiée à l'envers, vers sa source initiale.

Des professeurs du Collège de France proposent une introduction aux grandes civilisations : la Chine, l'Inde, l'Egypte classique, l'Empire d'Alexandre, le monde arabe, etc

« Comment traite-t-on les vies ? Que fait-on des morts ? Ou plutôt, que dit d'une société la manière dont elle considère certaines vies, vies de travailleurs, vies d'exilés, vies de prisonniers, vies rendues vulnérables, inégales ? Et que révèlent de ses valeurs la façon dont meurent certains de ces travailleurs, certains de ces exilés ou certains de ces prisonniers, la façon dont on les laisse mourir ou dont on les expose à la mort, la façon dont on détourne les yeux de leur condition ou dont on se mobilise pour les protéger ? Au fond, comment se définissent les économies morales de la vie et de la mort dans le monde contemporain ? Telles sont les questions posées dans ce livre à propos de trois objets au regard desquels elles s'avèrent particulièrement pertinentes : le travail, l'exil et la prison. Ce choix n'est pas neutre. Il vise à éclairer des lieux où, souvent, la précarité des vies est rendue invisible et la douleur des morts indicible. » Issu du colloque qui s'est tenu au Collège de France en juin 2021, ce volume réunit des anthropologues, des historiens et des sociologues dont le travail tant empirique que théorique interroge avec force et clarté les problématiques fondamentales de notre société.

De Rodolphe Töpffer en 1837 à Emil Ferris en 2017, une plongée dans l'histoire de la bande dessinée mettant en exergue une vingtaine d'auteurs et de moments illustrant la particularité du neuvième art. Conférence présentée en octobre 2020 dans le cadre du cycle La bande dessinée au Collège de France. ©Electre 2024