Cet ouvrage présente la façon dont les metteurs en scène tirent profit de la technologie (effets sonores, illusions d'optique) et comment les auteurs intègrent ces nouveaux outils dans l'action des pièces.

Examen des comportements sociaux induits par Internet et l'usage quotidien des autoroutes de l'information. Autour de quatre thèmes (épistémologie, politique, éducation et culture numérique), les intervenants enquêtent sur ce dispositif sociotechnique qui a bouleversé la société.

u croisement de plusieurs disciplines - littérature, arts plastiques, arts du spectacle, cinéma -, cet ouvrage propose un regard neuf sur l'érotisme dans les arts. En effet, les différentes contributions se détachent de la question du « genre » érotique pour s'intéresser au dispositif de la « scène » érotique dans des oeuvres de toute nature, de la littérature romanesque, dramatique et poétique du XVIIIe siècle, à la photographie, à la performance et au cinéma contemporain, en passant par le théâtre symboliste du XIXe siècle. La « théâtralité » de la scène érotique offre ainsi une clef pour comprendre et interpréter la représentation de la sexualité, puisque ce serait dans les différentes « pulsions ou modélisations théâtrales » de la scène que l'érotisme trouverait les conditions de son émergence et de son efficacité physique, fantasmatique et symbolique, sur le lecteur/spectateur. Au-delà de la distinction convenue entre érotisme et pornographie, la « scène érotique » manifeste ici toute sa puissance, à la fois esthétique et politique.

La situation du théâtre universitaire en France est mise en lumière par des études de cas qui se veulent représentatives, et comparée à celle d'autres pays (Allemagne, Belgique, Canada, Etats-Unis, Italie, etc.). Par-delà des structures éducatives et des politiques culturelles spécifiques, l'analyse interroge la place de la culture et des humanités dans les systèmes universitaires contemporains.

Patrick Saveau est professeur de lettres modernes et d'études culturelles à Franklin College Switzerland, Université américaine à Lugano. Il travaille à présent sur la représentation des Français d'origine maghrébine dans la littérature et le cinéma français.

L'auteure dresse un état des lieux des pratiques qui relèvent de la prédiction de risques de maladies à partir de tests génétiques et en explicite les implications éthiques. ©Electre 2023

Issu d'un colloque organisé à Lille en 2011, cet ouvrage rend hommage à l'oeuvre de romanciers injustement oubliés du XXe siècle, dont il tente de dévoiler aussi bien la valeur littéraire que les spécificités : C. Anet, J. Schlumberger, J. Galzy, J. Spitz, etc.

Issu des travaux d'une journée d'études à Dijon en juin 2012, l'ouvrage propose une histoire du gaspillage des ressources publiques depuis l'Antiquité romaine jusqu'au début du XIXe siècle.

Le processus qui conduit un auteur à la réalisation d'un roman prend racine dans son imaginaire et se déroule en quatre phases : l'élaboration, la construction, l'écriture et le remaniement. Selon les romanciers, toutefois, celles-ci, loin de se succéder dans un ordre strict, peuvent se recouvrir voire intervertir leurs places, leur importance relative étant de surcroît très variable. L'élaboration est la phase où, sous l'influence de déclencheurs internes ou externes, certaines figures de la rêverie de l'écrivain se transforment en éléments romanesques potentiels, qui demeurent stockés au niveau mental. Pour la construction, on distingue deux types d'auteurs : l'auteur structural qui construit le roman avant de l'écrire ; l'auteur scriptural qui laisse à l'écriture le soin de définir la structure. L'écriture, de toute manière, suppose une immersion dans un univers qui, n'existant pas encore, naît des mots eux-mêmes ; ce qui conduit le romancier à osciller entre un état de transe et un état d'éveil critique. Enfin, le remaniement lui impose, le roman achevé, une nouvelle attitude mentale : traiter un objet non plus imaginaire mais réel, quoique différent de l'objet idéal de départ ; tout en restant lui-même, il doit donc devenir un Autre, afin de relire le texte d'un œil à la fois neutre et connecté à son rêve initial.

Vaissette, normalien agrégé en philosophie, est promu officier sur le front. A travers le parcours d'un groupe de chasseurs alpins qui résistent à l'avancée allemande en Lorraine et dans la Marne, entre l'automne 1914 et le printemps 1915, ce journal de guerre en trois épisodes relate la mort et l'esprit de sacrifice. Prix Goncourt 1914, attribué en 1916.

P. Bruno tente de définir la littérature pour la jeunesse par une approche médiologique qui permet de comprendre le fondement des discours dominants, les logiques de la vérité de l'heure et la diversité des classements littéraires.

Non la langue littéraire n'est pas morte ! C'est la pétition de principe que chaque article de ce recueil a voulu valider : à l'aube du XXIe siècle, la langue littéraire est bien vivante, revitalisée même des multiples influences, apports et supports que les nouveautés du siècle mettent à sa disposition. L'ouvrage réfute donc certains lieux communs en la matière : à l'idée d'une langue " sous verre ", " malade ", " neutralisée ", " en morceaux " s'oppose l'idée d'une langue " sous influence " et " métissée ", neutre, en cela qu'elle vise à transcender un fonctionnement de type paradigmatique ; et " en mouvement " (par différents effets de manipulations graphiques, technologiques, scéniques). L'ouvrage postule ainsi qu'il n'est pas de littérature vivante sans une langue ouverte qui se met en crise et se régénère hors des circuits fermés. C'est la meilleure réponse que l'on puisse adresser aux chantres du déclin de la littérature, de la langue et de la culture françaises.

Une nouvelle approche de la vie et de l'oeuvre de l'écrivaine anglaise, avec pour axes principaux, d'une part, l'animal en littérature, d'autre part, les questions du genre et de l'identité. L'auteure explore, entre autres, la place du chien dans l'imaginaire et le quotidien de la romancière ainsi que la libération de la parole et de l'existence des femmes. ©Electre 2021

Cet ouvrage retrace la conquête par les femmes d'un univers profondément masculin, celui des sciences, en mettant en avant des figures oubliées de femmes scientifiques : Emilie du Châtelet, Clémence Royer, Nettie Stevens, etc. Il s'attache également au regard que la société et la communauté savante leur portaient, et présente leur apport et leurs stratégies pour s'imposer. ©Electre 2015