Ecrit en 1922, ce récit est le seul que F. Pessoa publia aussitôt, ce qui témoigne de l'importance qu'il lui accordait. Lors d'un banquet entre un banquier et un ami à lui, ce dernier s'interroge sur ses prétendues convictions anarchistes. Sous la forme d'un dialogue socratique, il livre un pamphlet contre les belles âmes révolutionnaires et autres intellectuels donneurs de leçons. ©Electre 2018

Après avoir séjourné à Pont-Aven et vécu 10 ans en Egypte, le peintre, graveur et sculpteur E. Bernard (1868-1941) s'installe à Aix-en-Provence où il côtoie P. Cézanne. Il est l'un des seuls à avoir pu approcher et partager le quotidien de cet artiste réputé inaccessible. Il livre un rare témoignage des dernières années du peintre à Aix-en-Provence, illustré de dessins de P. Cézanne.

Rêverie sur l'eau, l'air et la terre, ce texte secret se transforme en profonde méditation alchimique sur les éléments qui donnent la clé des engagements écologiques de l'auteure. ©Electre 2016

Une lettre-poème adressée à Nella, dans laquelle il évoque son rapport au monde. Electre 2014

Ces textes, écrits par un Fargue déjà malade qui se plonge dans les souvenirs, révèlent le mondain impénitent.

Traversant Paris du nord au sud en suivant les 135 petits disques de bronze qui matérialisent au sol le méridien de Paris, le narrateur se livre à une sorte de dérive jalonnée de rencontres insolites. ©Electre 2019

Evocation de Siom, village imaginaire et miroir littéraire de Viam, en Corrèze, lieu natal de l'auteur, où les voix de son enfance, qui se constituent comme un choeur antique, hantent ce long poème en prose qui appréhende la vie, le temps et la mort. ©Electre 2018

Recueil de nouvelles sur les thèmes de l'énigme et du merveilleux.

Sept rêveries sur Claudel, Kafka, Ramuz, Beckett, Ponge, Apollinaire et Roud. Christian Bobin a reçu le Prix Robert Ganzo de poésie 2019. ©Electre 2019

"Est-elle vraiment morte, en somme, ou n'est-elle que patiente, incroyablement patiente? Ne dirait-on pas qu'elle attend quelque chose – que quelque chose se passe. Son dossier pourrait constituer le départ d'une échelle; comme un projet d'évasion. Empaillée et même rempaillée, elle présente encore un danger si on y regarde bien. Vous arrivez devant elle avec ce maintien que vous avez reçu de votre éducation, avec cette erté que vous donnent à bon droit vos travaux, avec cette stature que vous avez acquise sur les stades, dans les salles de musculation. Puis vous faites l'erreur de lui tourner le dos et alors, en une seconde, elle vous casse en trois". Toujours d'une même plume, aussi hargneuse que brillante, Eric Chevillard dée le langage, met en garde la syntaxe, ridiculise le temps : la chaise est auscultée, le courage interrogé, le gredin réhabilité – ou pas –, les ennemis récompensés… Nous trépignons à nouveau pour que sous nos pieds se dérobent les sols les plus stables et vacillent les évidences les plus solides. Illustrations originales de Richard Texier [source éditeur]

L'auteur livre ici des fragments d'amour ou de mémoire, invitant à une traversée intérieure faite de manies et de fantasmes. ©Electre 2016

Un recueil de poèmes abordant les thèmes de l'oubli et de la mémoire, du deuil et du souvenir ou encore du manque et de la réminiscence. ©Electre 2019

Ce recueil forme un triptyque avec L'idée du manque et C'est le sujet. Ces poèmes, sous la forme d'instantanés, mêlent, en quelques vers, oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence. Avec en toile de fond une réflexion sur l'histoire et le peuple juif donnant à la poésie de l'auteur une note d'absolu. (Electre)

Ce recueil forme un triptyque avec"L'idée du manque" publié en 2013 et "38 variations sur le mot juif". Ces poèmes, sous la forme d'instantanés, mêlent, en quelques vers, oubli et mémoire, deuil et souvenir, manque et réminiscence. Avec en toile de fond une réflexion sur l'histoire et le peuple juif donnant à la poésie de l'auteur une note d'absolu. (Electre)

C'est le lecteur, ce rêveur de grands chemins, qui est le thème de ce texte aussi dense que bref, une transparente méditation sur le mystère du quotidien.

Un vaste poème en prose, que l'auteur fait paraître en fac-similé en 1899. Poème d'un condamné à mort, dans l'attente de sa dernière heure, de l'instant de la guillotine, il se développe comme une effraction fabuleuse dans le sommeil et le rêve, signes précurseurs du surréalisme.

L'écrivain procède à l'élaboration de récits labyrinthiques et de mises en abyme.

Les cinq récits de ce recueil, écrits en 1914 lors du premier voyage de l'auteur en Inde, annoncent le roman Route des Indes, publié dix ans plus tard. E. M. Forster décrit la luxuriance de ce pays, mais aussi le poids des différences sociales, thème récurrent dans l'oeuvre de l'écrivain.

Recueil de textes et de réflexions traitant l'absurde par l'absurde pour tenter de faire face à un monde imparfait. L'auteur évoque les objets du quotidien et le monde environnant (le balai, le cheveu, la porte, le ciel, l'eau, le miroir, la visite au musée, etc.). (Electre)

Un jeune homme perdu au fond de la province, à qui de rares fragments, par hasard découverts en des revues, ont permis de deviner et d'aimer la splendeur secrète de vos œuvres, ose se présenter à vous. Il croit que l'art ne peut plus qu'être une étroite Cité où règne la Beauté solitaire. Il désire se joindre, avec son rêve personnel, aux quelques amants de la chasteté esthétique. Ainsi commence cette adresse tout en retrait du jeune Paul Valéry à son Maître, Stéphane Mallarmé. Parmi ces rares lettres, jusqu'ici jamais publiées, Valéry entrevoit la poésie comme «une explication du Monde délicate et belle, contenue dans une musique singulière et continuelle» et libérant au passage le poète «du pesant secours des banales philosophies, et des fausses tendresses». Chaque lettre est un appel pudique et solitaire.

28 portraits de professionnels exerçant divers métiers tels que boucher, notaire, montreur d'ours, trapéziste ou maître-nageur, présentés avec une ironie mordante, empreinte de poésie.