Une trentaine de courtes scènes inspirées de la réalité de la Seconde Guerre mondiale où une partie de la classe intellectuelle de l'Allemagne a préféré se soumettre plutôt que de lutter. Electre 2014

Emmi, veuve sexagénaire, rencontre Ali dans un café. Dès le lendemain, le jeune homme s'installe chez elle, puis ils se marient. Franz, jeune homme d'origine modeste, gagne au loto. Entiché d'Eugen, jeune bourgeois aux goûts de luxe, ce dernier lui enseigne les bonnes manières tout en pillant sa fortune. Maman Küsters apprend que son mari s'est suicidé après avoir tué son employeur. ©Electre 2019

Une adaptation de la pièce de Maxime Gorki mettant en scène la vie de membres de l'intelligentsia russe, faite d'abstractions et débats sans fin sur la politique et la religion. Electre 2014

Dans les années 1970 en Allemagne, Franz se laisse séduire par Leopold alors qu'il avait rendez-vous avec sa petite amie Anna. Commence alors pour le jeune homme une vie recluse au foyer de son compagnon. Mais un jour Anna et Véra, transsexuelle et ex-compagne de Leopold, ressurgissent dans la vie des deux amants. ©Electre 2016

Trois pièces sur le thème de l'amour, vu à travers le regard des femmes. Jorgos, un Grec nouvellement arrivé dans une bourgade bavaroise, suscite autant le mépris racial que les fantasmes sexuels. Puis la modéliste Petra von Kant tisse autour de sa jeune mannequin un rêve d'amour sans hommes. Madame Gottfried enfin, combattante de la lutte des femmes, empoisonne quinze personnes de son entourage.

Un recueil de trois pièces. La première se passe durant une éclipse de soleil qui durera 399 secondes et suit de jeunes adultes à la recherche d'une fin. La suivante raconte les vies opposées des deux poètes américains : Hart Crane et Emily Dickinson. Dans la troisième, des comédiens en attente de monter sur scène se recréent un monde à l'image de leurs rêves. (Electre)

Cette pièce met en scène la vie bourgeoise à la fin du XIXe siècle.

Comme le montrent les récits de ses jeunes années, Tchekhov fut très tôt un habitué du monde des coulisses. Le théâtre l’attire et, malgré ses déceptions, ne le lâche plus. Il ironise sur le vedettariat et maudit le bruit : les acteurs qui glapissent, les coups de canon, l’usage de la dynamite. Il réclame du silence, un peu de silence, s’il vous plaît, pour enfin faire entendre la musique des mots. Il est dans ses lettres et critiques celui que nous connaissons par ses pièces : un homme d’un humour très fin et caustique à la fois. Ses observations, allant souvent au-delà du théâtre concernent l’art et les artistes en général. Et qui dit art, dit inévitablement société. Ses articles sur la vie théâtrale moscovite, paru entre 1883 et 1885 dans l’hebdomadaire « Oskolki » (Fragments) de Saint Petersburg montrent un observateur aigu, comme dans ce grand reportage sur une tournée de Sarah Bernard à Moscou. On voit pour qui et contre quoi Tchekhov prenait position. L’acuité de son jugement n’a pas changé quand, plus tard, il s’agissait de ses propres pièces et de leurs mises en scène. On peut y apprendre beaucoup et surtout que les acteurs revêtent pour lui une importance capitale.

Le dramaturge et cinéaste partage ses réflexions sur les enjeux du théâtre contemporain, le processus de dramatisation du réel, l'écriture théâtrale, etc.

Une tragédie qui repose sur l'espoir de faire changer le cours des choses, avec de nombreuses références aux tragiques grecs : le destin, les mythes fondateurs qui régissent les rapports humains, etc.

Une pièce de théâtre sur l'affaire Bettencourt avec tous les protagonistes concernés : Eugène Schueller, le rabbin Robert Meyers, Liliane Bettencourt...(Electre)

Dans cette pièce qui revisite le mythe grec de Pygmalion, le professeur Higgins tente de métamorphoser une marchande de fleurs sur laquelle il réalise ses expériences en femme de la bonne société. ©Electre 2015

Trois pièces pour trois auteurs d'horizons différents qui se sont réunis pour parler de leur adolescence et de leur théâtre. (Electre)

Etudes sur la seule réalisation cinématographique de Pina Bausch, une comédie dramatique (1989) interprétée par des danseurs. Avec des témoignages d'artistes comme Federico Fellini, Pedro Almodovar, Heiner Müller, Peter Esterhazy...

Un pamphlet politique dans lequel la romancière, jouant avec les codes de la conférence littéraire, déconstruit avec humour les modèles canoniques dans la fabrique des histoires et la manière dont le patriarcat a façonné les grands récits depuis l'Antiquité. Partant de la Poétique d'Aristote dont elle révèle le sexisme, elle retrace la place des femmes dans la littérature. ©Electre 2022 Dans ce monologue qu'Alice Zeniter a écrit et présenté à la Comédie de Valence en octobre 2020, publié aujourd'hui à l'Arche, on apprend à interpréter les récits de fiction à l'aune d'une vision féministe. Avec beaucoup d'humour et d'enthousiasme, l'autrice montre comment les « bonnes » histoires sont construites. Elle nous explique l'importance de celles-ci sur notre compréhension du monde. Et constate que la littérature offre une majorité de romans où « [...] c'est souvent l'histoire d'un mec qui fait des trucs ». Autrement dit, les filles grandissent sans modèle digne de ce nom. Une lecture exigeante mais qui, conduite avec soin, offre des arguments convaincants et déclenche une prise de conscience sur la place des femmes dans la fiction. Une pièce malicieuse et revigorante !

Le premier texte, né pendant l'exil de Broch aux Etats-Unis vers 1942, est d'abord une tentative pour rendre compte de son rapport aux femmes. Le second relate un problème pour lequel Broch constatait, en pleine guerre mondiale, les conséquences apocalyptiques : la perte de l'absolu, le relativisme qui n'admet pas de vérité absolue.

Dans cette pièce qui a inspiré la comédie musicale Hello, Dolly !, un commerçant de province nommé Vandergelder tombe entre les griffes d'une entremetteuse New-yorkaise très rusée. ©Electre 2015

Elisabeth tente de survivre dans l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. Elle veut vendre son corps à la science mais elle se heurte à la domination des puissants. Electre 2014

Après la Grande Guerre, Don Juan traverse l'Allemagne en crise, à la recherche de sa fiancée.

La version de 1922 de la pièce, une variante du 4e acte écrite en 1953, le poème La ballade du soldat mort (qui est évoqué dans la pièce), et un texte de Brecht qui parle de sa vision, 30 ans plus tard, de cette oeuvre.

L histoire entre David, qui travaille pour l aide au développement suisse et Agathe, son amante rwandaise, est des plus édifiantes : en fait de compréhension il y a de la fascination, à la place de la réflexion s impose la passion. Le roman, en revanche, essaie de comprendre comment un pays pacifique, la Suisse, et ses coopérants peuvent dépenser des millions pour aider, involontairement, ce qu on appelle un génocide. Car celui-ci ne surgit pas d une situation chaotique, il naît d une organisation bien faite, parmi des gens appliqués qui aiment l ordre. Pour commettre un crime organisé, il faut un peuple organisé. La critique de notre aide au développement est sévère mais l auteur sait que la tâche demeure. Sauf qu elle est plus complexe que nous le pensons. Lukas Bärfuss, le dramaturge suisse, a écrit un roman sur la Suisse qui se situe au Rwanda. Plus précisément à Kigali, dans un jardin, dans une maison. L affaire porte sur une période de cents jours, d avril à juillet 1994, un peu avant et quelque temps après. Elle nous plonge dans les crimes des Hutus, qui massacrent systématiquement les Tutsis au c ur d un conflit qui voit les rebelles tutsis lentement prendre le dessus. Bärfuss a écrit un roman politique dont chaque moment captive le lecteur. Son écriture est élégante malgré un sujet sanglant et intense malgré son élégance. Quant à la France, elle n apparaît qu un court instant : un véhicule militaire passe, orné du drapeau fran