Une approche historique permet d'affiner l'étude du genre, de mesurer son évolution depuis le slapstick, un type de comique centré sur une certaine violence et l'exagération des mouvements, et les longs-métrages de Chaplin et Keaton, jusqu'aux poursuites de ces motifs dans le cinéma parlant. Elle est complétée d'une étude interrogeant les éléments mis en jeu et ce qui détermine les actions.

Présentation du parcours et de l'oeuvre de M. Antonioni, qui débute dans le cinéma à 30 ans, en pleine période néoréaliste. Il devient célèbre avec L'avventura en 1960. En 1985, un accident cérébral le paralyse partiellement mais il ne cesse pas son activité. Il réalise Par-delà les nuages en 1995, aidé de son ami W. Wenders et reçoit cette même année un oscar avant de décéder en 2007.

L'analyse des tendances à l'oeuvre dans les cinémas américain, français et asiatique permet de rendre compte des éléments constitutifs d'un scénario, des ressorts dramatiques, des procédés de construction et de narration, des fautes possibles. L'auteur procède ainsi à l'étude de films tels que Taxi Driver, L'esquive, In the mood for love, Un jour sans fin ou encore On connaît la chanson. Electre 2015

Poursuivant la série sur les principaux paramètres nécessaires à la réalisation d'un film, cet ouvrage aborde le décor. Si l'âge d'or du décor coïncide avec celui des grands studios, et contrairement aux idées reçues, le travail des décorateurs a continué à se renouveler quand le cinéma est sorti dans les rues. Il connaît aujourd'hui un renouveau, à l'ère du cinéma numérique.

Cette synthèse retrace l'histoire du genre cinématographique de la science-fiction, de ses débuts dans les années 1960 à sa popularité dans les années 1980. Elle propose une analyse des craintes et espoirs incarnés dans chaque période du cinéma fantastique, de la peur de l'apocalypse nucléaire dans les années 1950 à la crainte d'une société eugéniste dans les années 1990.

Genre populaire, le cinéma fantastique est évoqué ici de Tod Browning à Jacques Tourneur et George Romero, à travers ses chefs-d'oeuvre (Frankenstein de J. Whale, La Féline de J. Tourneur, La Mouche de D. Cronenberg, etc.). Cette typologie du genre décline des territoires autour du conte merveilleux (La Belle et la bête de J. Cocteau), des films de science-fiction (Alien de R. Scott), etc.

Retour sur l'oeuvre du réalisateur Gus Van Sant. Ayant connu ses premiers succès critiques et publics dans les années 1980, son parcours cinématographique qui comporte plus de dix longs métrages est en phase avec la jeunesse contemporaine et sa culture dont il offre des portraits saisissants de réalisme et de poésie. G. Van Sant est aussi peintre, photographe, écrivain et musicien.

Cet ouvrage a pour objectif d'explorer diverses facettes du cinéma muet. Il analyse l'apport du cinéma muet à l'art cinématographique, le présentant comme le creuset de toutes les inventions dans ce domaine susceptible de procurer encore aujourd'hui une émotion intemporelle.

Lars von Trier, cinéaste venu du Danemark, doit sa reconnaissance internationale au prix décerné par le Festival de Cannes en 1996 à Breaking the Waves et à l'immense succès public qui s'ensuivit. Depuis, il a pris le temps de se forger la réputation d'une personnalité compliquée et inaccessible. Les entretiens qu'il a donnés à Stig Björkman témoingnent du contraire. (Quatrième de couverture)

Depuis sa naissance, le cinéma convoque les effets spéciaux, que ce soit pour créer "l'ordinaire de l'extraordinaire" ou "l'extraordinaire de l'ordinaire". L'explosion du numérique, dpuis les années quatre-vingt-dix, a considérablement amplifié le phénomène et repose la question de ses usages : quelle est donc la nature de cet "effet" produit sur le spectateur? C'est une double réflexion que mène l'auteur dans cet ouvrage : comment faire des effets spéciaux et surtout pourquoi faire des effets spéciaux? A partir d'exemples de films et metteurs en scènes qui couvrent toute l'histoire du cinéma de "King Kong" à "Matrix" ou au "Titanic", de Georges Méliès à George Lucas, James Cameron ou Jean-Pierre Jeunet.

Retrace la carrière du cinéaste T. Burton qui a su faire coïncider son univers personnel avec quelques-unes des figures majeures du cinéma américain récent. Selon l'auteur, le cinéaste est surtout un créateur visionnaire dont l'univers se passe des règles et des formats établis. Illustré des photos de tournage, de documents et des dessins que fait T. Burton pour préparer ses films.

Initiation à l'économie du cinéma à partir des expériences concrètes des spectateurs. Présente dans un premier temps la sociologie du spectateur et la salle de cinéma dans ses fonctions culturelles et économiques, puis la vie du film de son projet jusqu'à sa distribution, et explique l'action de l'Etat et des collectivités locales en faveur du cinéma français et de la diversité cinématographique.

Explore de façon systématique la représentation de la ville à l'écran dans de petits essais classés par ordre alphabétique. Aborde des questions de mise en scène, les genres cinématographiques et les auteurs, de Woody Allen à Wong Kar-Wai. Des professionnels, urbanistes, paysagistes, enseignants, etc. parlent de l'influence du cinéma dans leur pratique.

Grand classique du cinéma américain datant de 1959, avec Cary Grant et Eva Marie Saint, La mort aux trousses a été réalisé par A. Hitchcock, sur une partition musicale originale de B. Hermann, et sera au programme de l'option musique du baccalauréat 2008 et au programme de l'option cinéma du baccalauréat 2009.

Un essai dans lequel s'interroge, A. Quintana, sur l'impact du numérique sur le cinéma et sa capacité à renouveller le genre comme art réaliste.

Les entretiens entre les deux hommes sont un rituel depuis 1974. L'entretien devient un dialogue de plus en plus approfondi avec le temps. Les chapitres restituent la chronologie de ces rencontres et couvrent toute la filmographie de M. Scorsese. Deux textes de M. Wilson sur M. Scorsese ouvrent et closent les entretiens. Des photos et archives personnelles du cinéaste illustrent ses propos.

Analyse de la notion de modernité dans le cinéma, du cinématographe des frères Lumière à aujourd'hui. Selon l'auteur, les revendications de modernité explicites ont commencé après le choc de Citizen Kane (1941). A partir de Welles, le cinéma fait oeuvre et peut se comparer aux autres productions de l'esprit.

Cet entretien de N. Moretti avec les critiques C. Chatrian et E. Renzi évoque sa vision de la mise en scène, l'influence des frères Taviani, le choix du plan fixe, l'évolution de son goût à travers les années, depuis les premiers courts-métrages en super 8, la recherche de l'indépendance artistique, etc.

Portrait du réalisateur H. Hawks tenant compte des contextes politique et social, avec une analyse de son oeuvre se fondant sur les seules images et leurs articulations de film en film.