Michel Butor est né le 14 septembre 1926 à Mons-en-Barœul, dans le nord de la France. Venu à Paris à l’âge de trois ans, il y fait ses études. Après avoir échoué à l’agrégation de philosophie, il commence une carrière de professeur itinérant qui le mènera finalement à la faculté des lettres de Genève. Dans le même temps, il publie de nombreux livres: romans plus ou moins «nouveaux», essais et poèmes. Il travaille aussi avec de nombreux artistes et musiciens. Retraité dans un village de Haute-Savoie, il s’efforce aujourd’hui de mettre un peu d’ordre dans ses papiers et dans sa tête.

Pierre Morhange est né à Paris en 1901 dans une famille juive de musiciens de vieille origine française. Il ne reçoit aucune éducation juive, sous quelque forme que ce soit. Il fait ses études secondaires à Rollin et à Condorcet et ses études supérieures à la Sorbonne. Après son service militaire, il fonde avec Henri Lefebvre la revue Philosophies en 1924. Il milite à la fois au parti communiste et au mouvement surréaliste où il côtoie Paul Éluard et André Breton. En rupture avec André Breton, il démissionne avec fracas le 27 octobre 1925. En 1926, il rencontre Motia, son grand amour. Il est professeur de philosophie à partir de la rentrée 1932. Il annonce un certain néo-réalisme dès son premier recueil La vie est unique, publié en 1930. Il y dénonce l'esclavage moderne des ouvriers amércains et parle au nom de tous les humbles. Il écrit des pamphlets révolutionnaires sous le pseudonyme de John Brown. En 1940, interdit d'exercer parce que juif, il entre en clandestinité et s'engage dans la résistance en pays de Bigorre. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale il quitte le parti communiste. Profondément troublé par la découverte de la Shoah qui le bouleverse à jamais, sa parole, concise, percutante dit la souffrance et se veut témoignage : "Je crois qu'un poète doit tout avouer, tout ce que fait son âme jusqu'aux pires ombres." Il finira sa carrière de professeur de philosophie au lycée Condorcet, là même où il avait fait ses études. in : http://www.ajpn.org/personne-Pierre-Morhange-8002.html (consulté le 2016+-03-15)

La grand-mère de l'auteur était une paysanne belle, simple et bonne. Elle raconte sa vie, parle de sa famille, de ces quatre-vingt-six années qu'elle a vécues en restant attachée aux valeurs profondes qui ont fait sa force et celle de toutes les générations antérieures qui l'ont façonnée. Ce livre, écrit avec simplicité, dans un style direct et coloré, laisse une impression de grande sérénité.

Marcel Lecomte naît à Saint-Gilles (Bruxelles) le 25 septembre 1900. En 1918 il rencontre Clément Pansaers qui lui fait découvrir le Dadaïsme ainsi que la pensée de l'Extrême Orient. Il s'inscrit alors à l'Université Libre de Bruxelles pour des études de lettres et de philosophie qu'il abandonne en 1920. En 1922 Marcel Lecomte publie à Anvers Démonstrations aux Editions "Ça ira". Il rencontre en 1923 Nougé, en 1924 René Magritte et forme la même année avec Nougé, Magritte, Goemans le groupe "Correspondance", dont il est exclu en juillet 1925. Il collabore en 1926 au premier numéro de la revue "Marie", dirigée par E. L. T. Mesens puis retrouve en 1928 Goemans, Nougé, Lecomte et Mesens à la revue "Distances". Marcel Lecomte entre en 1934 dans l'enseignement secondaire à Bruxelles et y demeurera jusqu'en 1945. Il collabore à la revue "Documents 34" de Mesens et est co-signataire en 1935 du "Couteau dans la plaie" qui rassemble pour la première fois le groupe surréaliste de Bruxelles ( Magritte, Mesens, Nougé, Scutenaire, André Souris) et celui du Hainaut (Achille Chavée, Fernand Dumont). En 1940 il participe à "L'Invention collective", dirigée par Magritte et Ubac. En 1959 Marcel Lecomte est attaché au Musée d'art moderne de Bruxelles (Archives de l'art contemporain). Il meurt à Bruxelles le 19 novembre 1966. in : Wikipédia, le 04-09-2007