Etude des représentations des Noirs dans l'art de la fin du XVIIe siècle au premier tiers du XIXe siècle, donc avant l'imaginaire abolitionniste : de la blancheur performée et idéale, contrechamp incontournable, à la représentation héroïque de l'Africain et son échec, dans le contexte des premières luttes abolitionnistes, en passant par les illustrations de William Blake, où apparaît la violence. ©Electre 2021

Ce "récit prompteur", construit sur le mode de défilement des titres et dépêches qui apparaissent sur les écrans des chaînes d'information, est constitué principalement d'éléments provenant des fils d'actualité du Web. Le personnage de Tom Cruise incarne, dans ce texte, l'hypermoi paranoïaque, décomplexé et hygiéniste des temps hypermodernes. ©Electre 2021

Présentation de l'histoire, du protocole et de l'action des Nouveaux commanditaires qui envisagent la transformation radicale des conditions d'émergence et d'appropriation de l'art comme un acte politique. ©Electre 2023

Oeuvre posthume où l'anthropologue A. Gell met en place une théorie autour de l'objet d'art, composée de celui-ci appelé ici indice, de l'artiste, du destinataire et du prototype désignant l'ensemble des relations qui oeuvrent en faveur de sa reconnaissance.

La théoricienne des nouveaux médias expose sa vision novatrice de la programmation et du code en alertant sur les biais de racialisation, l'homophilie et les tendances eugénistes qui tendent à régir les interactions sur les plateformes. Elle analyse également la nécessité de convoquer les sciences humaines et sociales dans la conception des modèles algorithmiques liés au dérèglement climatique. ©Electre 2024

Artistes, designers et chercheurs interrogent la place de la Terre comme objet de design, une posture inspirée par l'évolution technoscientifique de la société, en lien avec les révolutions industrielles, et le développement des recherches de géo-ingénierie. ©Electre 2023

Etude du "Retour définitif et durable de l'être aimé" d'Olivier Cadiot. Analyse de l'aspect fragmentaire du texte, des références littéraires, cinématographiques et artistiques.

Reprint de la première anthologie Dada (Berlin, 1920), avec des chroniques zurichoises de Tzara, des manifestes et des documents.

Publiée en 1868, cette étude peut être considérée comme un travail d'avant-garde car elle développe l'éthologie. De nombreux domaines de savoirs (tant théoriques que pragmatiques) sont concernés par ce texte : des sciences naturelles à l'épistémologie, en passant par l'histoire des sciences, l'éthologie et l'anthropologie.

Artiste conceptuel brut, fondateur du Théâtre et de l'Art total à Nice depuis 1959, Ben livre, sous forme alphabétique, ses opinions et idées sur la vie, la société, la politique, la culture, l'art, l'avant-garde...

Jean-Michel Rabaté est professeur de littérature anglaise et comparée à l'université de Pennsylvanie (USA). Il est l'auteur de plus de vingt ouvrages portant sur la psychanalyse, la théorie littéraire, le modernisme et les rapports entre philosophie et littérature.

La photographe S. Ristelhueber développe une réflexion sur le territoire et son histoire. Elle conçoit le paysage comme espace porteur des traces de l'activité humaine et mémoire des bouleversements majeurs. L'exposition présente certaines des oeuvres de cette monographie rétrospective.

S.M. Eisenstein (1898-1948), décorateur, metteur en scène de théâtre et cinéaste, a aussi consacré de nombreuses pages à l'analyse d'oeuvres d'art et de littérature venant de tous horizons et de toutes époques. De cette oeuvre théorique, sont ici extraits des textes qui définissent une méthodologie de l'analyse de l'oeuvre d'art utilisant le cinéma comme "patron" ou confrontant le cinéma à l'art.

Ce "quasi manifeste", publié en 1977, exprime la volonté de rupture de l'artiste avec le professionnalisme du peintre, pour une création spontanée et l'affirmation que la poésie est partout, pour tous et par tous. Un bilan personnel des transformations de l'art dans les années 1950-1960 en quatorze points où sont évoqués Raymond Hains comme Léo Malet.

Depuis le début des années 1980, Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l'art, enseignant à l'École des hautes études en sciences sociales (Paris), s'attache à penser le devenir des images, et plus généralement le travail des formes, avec des outils théoriques empruntés à des champs de recherche multiples (philosophie, anthropologie, histoire de l'art, psychanalyse...) et pour des périodes historiques très diverses (Renaissance, XIXe siècle, art moderne, art contemporain...). La fécondité de cette pensée, la richesse des propositions théoriques qu'elle a su inventer, en font aujourd'hui une référence majeure dans le champ de l'histoire et de la théorie de l'art. Ce volume propose un ensemble de lectures de cet être-devant-les-images, en explorant sa tonalité essentiellement heuristique. Il montre combien, ici, l'art et l'histoire trouvent des outils capables de les faire travailler ensemble.

C. Fourier redéfinit les logiques de la sexualité en établissant une classification des passions. Il envisage la société comme un lieu d'échanges réciproques dont les règles ne sont pas fondées sur des interdits mais sur des jeux érotiques et esthétiques. Il évoque le désir et l'émulation sans contrainte. Pour cela, il est nécessaire, selon lui, de se libérer de la domination masculine.

Le lettrisme est un pan de notre histoire ayant une certaine responsabilité dans l'héritage des formes et des processus artistiques contemporains. Il se poursuit encore aujourd'hui et laisse un nombre immense d'oeuvres dans tous les domaines des arts visuels. Pourtant, la relative connaissance qu'on en a permet à peine d'en préciser les contours historiques et, bien souvent, on ne le dissocie nullement de l'internationale Lettriste ou des pratiques de poésies concrètes. La tendance générale en faisait soit le portrait apocalyptique, soit le plaçait dans la continuité d'un courant (surréalisme) ou dans l'origine d'un autre (les situationnistes). L'histoire de l'art après 1945 s'est donc écrite sans ce mouvement, oubliant l'apport qu'il avait eu dans la reconstruction des identités artistiques de la France d'après guerre. Cette absence dans l'histoire de l'art a inévitablement laissé la place à d'autres courants plus ouverts à une critique comparatiste et contextuelle. Ainsi, cet ouvrage se propose de relever le défi d'une relecture des enjeux historiques du mouvement, tant pour nuancer une certaine littérature consacrée que pour apporter de nouvelles pièces au dossier de la modernité. Le livre analyse les premières années du lettrisme (1946-1953) jusqu'à la scission avec l'Internationale Lettriste et décrypte les modes de fonctionnement et les modalités de mise en place d'une avant-garde après 1945.

Dialogue entre les deux chorégraphes et danseuses contemporaines. Assorti de textes sur leurs danseurs et collaborateurs, de notes et d'essais.

Cinq essais sur la notion de spatialité dans la danse contemporaine, à travers l'étude de chorégraphies créées par Merce Cunningham, Xavier Le Roy, Olga Messa, Yvonne Rainer et Boris Charmatz. Tenant un rôle déterminant dans la perception et la compréhension duvres par le spectateur, lespace de danse est ici étudié à travers ses utilisations dans les chorégraphies occidentales contemporaines

Poète et essayiste. - Acteur. - Conseiller dramatique. - Pirmasens, Allemagne. - S'installe à Zurich (en 1915). - Co-Fondateur du théâtre dadaïste "Cabaret Voltaire" (en 1916). - Se retire à Agnuzzo, lac de Lugano (en 1920)

Etude sur la dimension sonore de la conception architecturale depuis l'Antiquité, mais aussi sur les expérimentations sonores au XXe siècle qui ont participé à l'évolution de la place du son dans les bâtiments.

Une trentaine de contributeurs, artistes, chorégraphes, musiciens, cinéastes, théoriciens et commissaires d'exposition, dont Kenneth Anger, Jérôme Bel, Boris Charmatz, Pierre Huyghe, Jennifer Lacey, Gustav Metzger, Claude Rutault et Catherine Wood, apportent leur point de vue sur les relations entre chorégraphie et exposition.