Un meurtre au festival de Nîmes. Alors que l'on joue le "Jules César" de Shakespeare, la réalité et la fiction se confondent et César sera vraiment tué. Sujet traité avec bonheur et habileté par l'auteur.

Texte autobiographique de 1864 dans lequel Dumas fait retour à Villers-Cotterêts, pays de sa jeunesse ; il y fut clerc d'avoué avant d'aller tenter sa chance à Paris où il arriva en 1823.

La monarchie de Juillet : à l'automne de 1836, Dumas calcule que ses sept années de bons et loyaux services dans la garde nationale lui ont coûté 3000 francs, et valu quinze jours de prison. Aussi bien, cette prison n'est-elle pas, pour un auteur dramatique "le paradis sur terre".

4ème de couv. : Le Panthéon littéraire du romantisme n'est qu'une galerie de bustes. Les parties dites honteuses sont coffrées dans les piédestaux. Voici pourtant un érotique célèbre, l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature du XIXe siècle, qui, selon un catalogue clandestin du début du siècle, compose «un régal littéraire et un remède certain contre la frigidité», un chef-d'oeuvre, condamné encore en 1957 par les tribunaux pour outrages aux bannes moeurs. Il n'est pas signé Alexandre Dumas, mais son poinçon est reconnaissable sur chacune des pages arrachées à la vaste autobiographie très intime qu'il lui était interdit d'écrire. L'éditeur, écartant l'ample manteau dont d'Artagnan s'enveloppe, découvre que le mousquetaire a mis bas ses chausses. Le lecteur qui se voilerait la face oublierait que, selon Dumas, «l'antique et le vrai sont souvent nus mais jamais indécents.»

4ème de couv. : "Coups de griffe et coups de cœur, Alexandre Dumas parle de théâtre avec panache ; Du sien et de celui de son ami Victor Hugo, de ses démêlés, à la veille de la fameuse « bataille », avec Mlle Mars qui va créer le rôle de doña Sol, dans Hernani, des acteurs, du répertoire. Et, en 1867, quand il se souvient, c'est en conteur qu'il évoque cette époque romantique dont, trente ans plus tôt, « tout ce qui était jeune, vaillant, amoureux, poétique reçut le souffle ». "

Militaire en Algérie au cours des années 1840, Ferdinand Hugonnet fait partie de l'imposant corps expéditionnaire de Français métropolitains qui participèrent à l'administration de l'Empire colonial français. Chef d'un bureau arabe dans le Tell, il fut le témoin des relations entre la population indigène et les Européens implantés en Algérie depuis 1830. Après son retour en métropole, il décide de publier ses Souvenirs. Par tableaux, il dévoile comment vivent les populations, cherche à les comprendre, à saisir leur complexité. De manière inédite pour l'époque, Hugonnet regrette surtout la propagation d'images négatives par certains officiers et entend lutter contre les préjugés et les stéréotypes. Sous couvert de ce que l'on pourrait considérer aujourd'hui comme un témoignage pittoresque truffé d'observations et d'anecdotes sur divers sujets - justice, religion, hospitalité, condition de la femme -, c'est une pensée politique «moderne» qui se déploie dans ces pages écrites par un acteur oublié de la colonisation.

Les saucisses ont été mises à rôtir dans le four du boulanger au début de l'après-midi. Maintenant bien gonflées, la peau croustillante, elles mijotent sur les braises d'un réchaud à charbon, alignées au fond de grands plats métalliques. Juste à côté, une énorme marmite remplie de plusieurs litres d'un vin rouge de la région est posée sur un autre réchaud, à gaz celui-là. Des oranges piquetées de clous de girofle flottent dans les profondeurs pourpres qu'une femme remue à l'aide d'une longue cuillère en bois... Tous ceux et celles qui passent devant elle lui disent la même chose : Surtout, ne laisse pas bouillir, Mariuccia ! Personne ne sait aussi bien que l'exubérante Marlena de Blasi nous faire découvrir des fêtes de village en Italie et des petits restaurants de campagne plus savoureux que des adresses étoilées, ainsi que d'excellentes recettes, car elle n'oublie pas qu'elle a été aux États-Unis chef et critique gastronomique. Après un coup de foudre réciproque dans un bar vénitien, elle a épousé Fernando et ils ont vécu mille jours à Venise, puis mille jours en Toscane. Désormais ils vont s'installer à Orvieto, dans un vieux palazzo dont la longue rénovation va être ponctuée de rencontres et d'aventures comme Marlena les aime - jusqu'à l'inoubliable pendaison de crémaillère, devenue légendaire.

La narratrice a rassemblé ses souvenirs d'enfant et des extraits du journal de son père, aujourd'hui décédé. Ce père était absent aussi de son vivant, maniaco-dépressif ou mélancolique. Elle dresse son portrait sous la forme d'un abécédaire.

Le récit des voyages d'I. Pfeiffer, autrichienne quinquagénaire ayant quitté son mari et élevé seule ses deux enfants. Son tour du monde l'amène au Brésil, au Chili, à Singapour, en Russie, en Chine ou encore à Bagdad. ©Electre 2024

Témoignages recueillis par Horst-Eberhard Richter, Kai Hermann et Horst Rieck.

Zohra et Mathilde, deux demi-soeurs, ont aimé le même homme, l'écrivain Adam Saint-Gilles, le mari de la seconde. L'admiration sans borne qu'elle vouait à son mari n'a pas résisté lorsqu'il a séduit Zohra. Aujourd'hui, les deux femmes vivent à quelques encablures sans s'adresser la parole. L'arrivée d'Anne, qui écrit une biographie d'Adam, va perturber l'ordonnancement de ce monde clos et mutique.

Les textes qui composent le présent recueil sont empruntés à la riche production journalistique de Stephen Crane (1871-1900). Etudes, croquis, reportages d'actualité et reportages de guerre (Cuba, Mexique, Grèce) accompagnent en effet, comme un contrepoint, l'oeuvre de fiction de l'écrivain d'un bout à l'autre de sa brève et fulgurante carrière.

Ils sont moi, je suis eux Alma Brami Ils sont moi, je suis eux Sonia est une mère. Sonia n'est plus qu'une mère. Enfermée dans ce rôle qu'elle a choisi et qu'elle compte incarner à la perfection. Sonia maîtrise tout. Tout, sauf ce qu'elle ne maîtrise plus. Elle n'a plus de corps, même son reflet lui échappe, elle n'a plus de place en elle pour autre chose que ce devoir qu'elle s'impose et qui la piège. Le mieux est l'ennemi du bien, Sonia perd pied. Dans un style vif, plein d'humour, Alma Brami nous entraîne dans un vertige maternel universel et terrifiant.