Marcel Duhamel (16 juillet 1900 à Paris – 6 mars 1977, Saint-Laurent-du-Var) est un éditeur (créateur de la Série noire chez Gallimard) et traducteur. Il a également été scénariste et acteur.

A Khouf, Noor croupit en attendant son châtiment : coupable d'adultère et condamnée par la fatwa, elle doit être lapidée. Elle n'imagine pas une seconde se soustraire aux traditions ancestrales. C'est sans compter sur l'intervention d'une Française qui travaille au service d'une mission humanitaire après avoir quitté son pays suite à une histoire d'amour malheureuse.

Ce recueil célèbre la richesse inépuisable du monde. La démarche des quadrupèdes, la valeur fondamentale du genou, les déambulations nocturnes des hérissons, la haine que les arbres se vouent les uns aux autres, et ces personnages tutélaires, les rois mages, le Père Noël, et surtout ces femmes et ces hommes dévorés par les médias, comme Lady Di. (Livres hebdo : livres du mois, 3, 1999)

Du rire opposé aux larmes à l'être opposé au néant en passant par l'hélice et la nageoire, la fourchette et la cuiller ou l'Auguste et le clown blanc, on s'amuse à voir s'animer cette lanterne magique, où de brefs tableautins ingénieux et concis distillent définitions, comparaisons, contradictions et similitudes, en un propos qui ne se cherche d'autre nécessité que d'être brillant, anecdotique et complice du lecteur.

J. Barnes propose une réflexion sur Dieu, la religion et la mort sous la forme de dialogues imaginaires avec des philosophes, des poètes, des romanciers, des musiciens, ponctués de citations.

Un journaliste chevronné et sa jeune assistante sont chargés d'une enquête sur la vie des moines. Munis de leur magnétoscope, ils vont parcourir le Midi de la France à la découverte de lieux de retraite, couvents et autres monastères. La trame romanesque adoptée par l'auteur permet au lecteur de pénétrer en profondeur dans la pensée de ces hommes qui ont choisi de quitter le monde et de se consacrer à la prière.

Parfois la recette s'insère comme une truffe, le Bloody Mary d'Hemingway, dans le texte littéraire. Parfois, elle en constitue le morceau de bravoure, comme la cérémonie du thé décrite par Kawabata. Mais toujours la composition culinaire est inséparable de sa chair littéraire qui l'enveloppe et la justifie. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 1998)

Ni trop riches, ni trop abondants, les hors-d'oeuvre aiguisent l'appétit. D'un point de vue culinaire, ils peuvent, comme le velouté de tomate de Giono, résumer tout un repas, une cuisine, en quelques sensations gustatives. Des recettes littéraires de Alan Ayckbourn, Alexandre Dumas (fils), Jean Cocteau, Albert Cohen... Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 1998)

Première biographie consacrée à Marguerite Eymery, dite Rachilde (1862-1953), fondatrice avec son mari Alfred Valette du journal Le Mercure de France, en 1889. Une analyse critique de son oeuvre et une approche de l'esthétique romanesque de ce singulier auteur.

Des repas sont associés aux principaux rituels de la vie : curry mallarméen de Noël, daube à la mode de Pierre Lartigue, dernier repas vu par Günther Grass. Les écrivains trouvent dans ces moments dramatiques et sensuels, matière à une exploration de leurs personnages et de leurs société. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 1998)

Drame de Paul Claudel datant de 1889, inspiré d'Eschyle, Shakespeare, Wagner et Nietzsche, décrivant la quête effrénée de gloire et de pouvoir d'un jeune conquérant. (Livres hebdo : livres du mois, 11, 2005)

J. Barnes raconte son attirance pour la gastronomie qui remonte à l'époque où sa mère lui interdisait l'accès à la cuisine estimant qu'il s'agissait d'un lieu réservé aux femmes. Il raconte son parcours, de ses premières tentatives au fourneau lorsqu'il est parti vivre seul à Londres à ses écrits en tant que critique gastronomique et évoque ses trouvailles (saumon aux raisin secs) et ses échecs. (Livres hebdo : livres du mois, 5, 2005)

Réflexion sur l'architecture des lieux où nous vivons et travaillons. En quoi le cadre de vie influence-t-il notre mode de pensée, notre façon de nous comporter, notre existence au quotidien ? De Paris à Tokyo, du Kent à l'Engadine, l'auteur évoque les idéaux architecturaux et les met en relation avec les lieux où il fait bon vivre.

En Californie, Alissa et Richard emménagent dans un nouvel appartement de standing à la naissance de leur petite fille, Una. Petit à petit la jeune femme perd pied et a du mal à faire face à ses nouvelles fonctions de mère. Ses derniers repères volent en éclats à l'annonce du divorce de ses parents.

Violaine, la narratrice, parle de son père devenu tétraplégique suite à un accident d'hélicoptère survenu avant sa naissance. Pour elle, il est le père idéal. Maintenant qu'il est décédé, elle dresse son portrait avec nuances. (Electre)

Les dix chapitres sont autant de reportages sur les conditions de travail de dix métiers différents. L'ensemble consiste à définir si le travail est une forme d'épanouissement, qui correspond aux attentes professionnelles de chacun.

Américaine de 45 ans, Marlena, journaliste gastronomique et chef réputée, en séjour à Venise, entre dans un restaurant pour s'abriter de la pluie. Elle fait alors la connaissance d'un homme qui dit l'avoir aperçue il y a quelques mois et ne cesse de penser à elle. En peu de temps, Marlena quitte sa vie américaine, sa maison, son restaurant pour rejoindre Fernando.

Dans les faubourgs, le long de la ligne de bus 15, des gens se croisent régulièrement, se regardent et parfois se parlent. Parmi eux, Milush, née d'un père inconnu, et Andres Soriano, qui vit dans le seul espoir de retrouver l'ange noir qui l'a un jour émerveillé par son chant. L'affinité élective entre cette gamine impertinente et ce vieil homme désabusé va illuminer la vie du quartier.

4ème de couv. : "Le premier écrivain que, derrière une porte vitrée, il a vu au travail, c'était son père, dont il a raconté la fin précoce et tragique dans La chute du cheval. Depuis, Jérôme Garcin n'en finit pas de s'introduire chez les auteurs qu'il aime et qui lui ouvrent leur maison comme on ouvre un livre, pour quelques confidences et beaucoup de souvenirs. De Vézelay à Saumur, de Thiercelieux à Trouville, du Paris rive droite de François Nourissier au Paris rive gauche de Jean-Jacques Sempé, de la terrasse angevine de Julien Gracq à la lande bretonne de Jean-Marie Gustave Le Clézio et du jardin londonien de Julian Barnes, où il attend de mystérieuses oies, à un rez-de-chaussée de Francfort-sur-le-Main, où il guette des écureuils en compagnie de Gabrielle Wittkop, Jérôme Garcin poursuit, quinze ans après Littérature vagabonde, son voyage littéraire par mots et par vaux. En avion, en voiture, à pied, et parfois même à cheval."

En 1935, Amédée Mauville vient de terminer de brillantes études à Paris et rentre à Fort-de-France au moment ou la Martinique s'apprête à célébrer le tricentenaire du rattachement des Antilles à la France. Amédée, qui voit le souvenir de l'oppression de son peuple caché derrière les réjouissances, veut prendre la plume pour rétablir la véritable histoire de l'île. (Livres hebdo)

Lilia a 20 ans, au début des années 1980, quand elle embarque avec son frère, Paul, sur un voilier, le Horus. Elle laisse derrière elle son fiancé, Vincent, qui l'attendra à Bordeaux. Au gré des escales, Paul et Lili rencontrent des vieux amis ou tissent des liens avec des inconnus. Ce voyage est une nécessité pour Lili, afin de se sentir libre. Le retour à la vie normale sera difficile. ©Electre 2016

En pleine canicule, Clémence Portalier, infirmière chassée de la maison de retraite du Bosc décide sur un coup de tête de fuir avec des résidents et un agent d'entretien. Cambriolant des supermarchés, les fugueurs distribuent des bouteilles d'eau et des brumisateurs dans les maisons de retraite et recrutent de nouveaux compagnons. ©Electre 2015