Choc des cultures. La famille Mittal doit accomplir son "dharma", lié à sa caste. S'enrichir quels que soient les moyens utilisés. Un mode de gouvernance incompatible avec nos valeurs. Éclairage de Philippe Lukacs, enseignant à l'École centrale de Paris.

Expansion gelée au Liberia, acquisition annulée en Guinée... Face à la chute du prix du minerai de fer, le géant de l'acier revoit ses ambitions à la baisse.

Pour sauver leur aciérie de Florange, des salariés d'ArcelorMittal interpellent les présidentiables depuis leur QG : les bureaux occupés de la direction. Reportage.

En 2013, le sidérurgiste ArcelorMittal supprime 1300 emplois dans le bassin liégeois. Pour amortir le choc, Région wallonne et syndicats se montrent "créatifs". Le plan social se mue en un véritable creuset expérimental. En 2016, les "créations" sont terminées. Des centaines de travailleurs en ont profité. Ou en ont fait les frais.

Il y a deux ans, lors de son raid sur le français Arcelor, le milliardaire indien vantait le site lorrain, "sa vitrine sociale". Aujourd'hui, il restructure...

Gandrange, puis Florange, en France ; Liège, en Belgique ; Schifflange, au Luxembourg : trois sites sidérurgiques où ArcelorMittal (groupe sidérurgique franco-indien) a décidé de fermer des installations. Quand les usines sont des pions déplacés en fonction de stratégies globales, la défense et la conquête des droits salariaux ne peuvent s'arrêter aux frontières. Mais dans la pratique, le syndicalisme transnational s'avère un casse-tête.

Un syndicaliste d'origine andalouse, Edouard Martin, incarne la résistance des sidérurgistes d'Arcelor-Mittal contre la fermeture du site. Portrait.

Alors qu'ArcelorMittal confirme la fermeture d'une partie du site de Florange, un de ses salariés historiques raconte.

Celui que l'on surnomme ″Iron Man″ a bâti au forceps un empire mondial de l'acier, aujourd'hui menacé par la crise. Une vulnérabilité dont il se sert face aux gouvernements.

Avec Ayrault, la confiance est définitivement rompue. Avec Hollande, c'est l'heure du doute. Avec les Français et les syndicalistes, ça risque d'être chaud !

Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg se sont écharpés sur le coût de la nationalisation et sur sa faisabilité juridique. Où en était vraiment le projet ?