Au Nouvel Empire, et plus particulièrement sous la XVIIIe dynastie, l'art du jardin atteint un apogée jamais égalé. C'est, pour la région désertique thébaine, un Eden luxueux, la promesse du bonheur de l'au-delà. Maîtrisée, la nature y trône dans une étonnante profusion de plantes et de fleurs, choisies pour leurs propriétés médicinales, ornementales ou symboliques.