Cette étude sur la représentation picturale de la sénescence de la femme exprime son déclin physique, sa sexualité et même sa maternité à travers des tableaux de la Renaissance. Prix Vigener 2008 de la faculté des Lettres de l'Université de Fribourg (Suisse).

Etude sur la présence de la magie et de la sorcellerie dans l'art italien de la Renaissance, ayant pour point de départ la mise au jour d'un décor peint réalisé vers 1585 au plafond de la chambre du cardinal de Médicis, qui représente des figures féminines regroupant les attributs des planètes et des muses ainsi que les signes du zodiaque. L'exemple du palais Schifanoia alimente cette réflexion.

Un cardinal qui n'aimait pas le Jugement Dernier de Michel-Ange fut bien puni par le peintre, qui fit son portrait en Lucifer. L'anecdote est savoureuse et instructive, mais elle ne montre pas seulement l'indépendance d'esprit du plus grand artiste de la Renaissance. Pour Daniel Arasse, elle est révélatrice d'une évolution culturelle majeure : la disparition de la figure du Diable dans la peinture. Grâce à un examen précis et inventif des textes religieux et des images de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, il décrit ici l'émergence de l'image du Diable, son utilisation et son essor, dans le cadre de pratiques dévotionnelles où les images se doivent d'être efficaces. Puis il montre comment la culture humaniste a rendu caduque cette figure médiévale, et l'a reléguée au rang de superstition. Désormais, le Diable n'est plus l'Autre de l'homme, le Diable est en l'homme.

Prophète et roi, pécheur et pénitent, aède et psalmiste, la figure de David est emblématique des tensions et croisements entre les champs du profane et du sacré, du politique et du religieux. Les lettres et les arts de la Renaissance l'ont souvent représenté, donnant à voir et à entendre son audace pugnace comme sa faiblesse adultère et meurtrière. Etude de David, modèle civique et héros tragique. Electre 2015

Sélection d'oeuvres inspirées de la figure de Dionysos, dieu du vin et de la vigne, dans l'art européen de la Renaissance, de Donatello à Giovanni Bellini, de Léonard de Vinci à Caravage. Les illustrations sont enrichies des commentaires contemporains et d'une étude de la suite chrétienne à partir des représentations du Christ au pressoir. Electre 2015