Pour libérer l'otage des Farc, Dominique de Villepin avait choisi la rapidité et le secret. Résultat : une mini-crise diplomatique avec le Brésil et la Colombie, des échanges aigres-doux au sein du gouvernement français, et un espoir envolé pour la militante franco-colombienne.

Quatre ans, jour pour jour, après son enlèvement, la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt n'a toujours pas été libérée.

Les émissaires français, suisses et espagnols chargés de négocier la libération d'Ingrid Bétancourt étaient en route pour rencontrer Raul Reyes, numéro deux des Farcs, dans la jungle, à la frontière de la Colombie et de l'Equateur, lorsque l'armée colombienne l'a liquidé : c'est le dernier épisode de la "guerre froide" des Andes entre Bogota, Quito et Caracas...

Au péril de sa vie, elle a déclaré la guerre aux cartels de la drogue et à cet argent sale qui gangrène la vie politique de son pays, la Colombie.