S'il n'hésite pas à recourir aux techniques de pointe pour projeter sur l'écran ses idées délirantes, John Carpenter n'est pas de ces réalisateurs qui s'effacent derrière les effets spéciaux...

Où l'on apprend que la vie quotidienne du réalisateur se trouve complètement transformée par le travail à la chaîne numérique. Où se trouve réaffirmé que ce sont d'abord les hommes qui font le cinéma, pas la technique...

Dans le cinéma américain d'aujourd'hui, John Carpenter occupe une place singulière et solitaire. Il n'appartient pas vraiment à la génération des cinéastes-cinéphiles - De Palma, Scorsese ou Coppola -, même s'il cultive une authentique relation avec le passé d'Hollywood à travers son amour pour Howard Hawks...

Depuis un quart de siècle, John Carpenter prend l'Amérique à rebrousse-poil, disséquant la peur d'une société pertubée, filmant New York livré à la violence ou, dans "Ghost of Mars", un "choc de civilisations".

Dans "Ghosts of Mars", le rapport humain le plus haut n'est pas la relation amoureuse, ni érotique, mais amicale.

Sortie d'″Elvis″, un biopic du King signé John Carpenter, réalisé pour la télévision américaine en 1979.