Du 10 au 21 octobre 2012, la Cinémathèque rendra hommage à l'Israélien Uri Zohar, qui fit passer le cinéma israélien à l'âge de la modernité critique dès son premier film : ″Un trou dans la lune″.

Henri Langlois aurait eu 100 ans cette année. Alors que la Cinémathèque lui consacre une exposition et que paraît un nouveau recueil de ses écrits, portrait de l'ange messianique de la cinéphilie.

L'exposition François Truffaut et un très beau catalogue permettent de plonger dans les archives du cinéaste.

Après Ferrare, sa ville natale, l'exposition consacrée à Michelangelo Antonioni s'installe à Paris, dans les murs de la Cinémathèque française.

L'arrivée de Serge Toubiana à la direction de l'institution cinéphile, suite à la démission du président Jean-Charles Tacchella, satisfait le personnel, qui voit s'éteindre une crise longue de trois ans. Reste à remettre le navire à flot.

Le cinéma coréen est aujourd'hui un des plus dynamiques du monde. Sa vitalité artistique et économique et son organisation particulière en font un modèle, au moment où il est à la fois menacé par les pressions d'Hollywood et le moteur d'un essor à l'échelle de toute l'Asie.

Le cinémathèque française rouvre ses portes en septembre 2005 à Bercy. A l'ex-musée du Cinéma de Chaillot succède une exposition permanente - et une réflexion sur l'art de collectionner.

La Cinémathèque française a donc pris le tournant du premier anniversaire avec une exposition réalisée à paritr des collections de la maison, ce qui change considérablement d'avec la nature des deux qui l'on précédée. Pour mémoire, "Renoir / Renoir", montée avec le musée d'Orsay, parfait exemple de fausse bonne idée (redondante mise en parallèle d'images du fils et de tableaux du père), et "Almodovar", réalisée par le cinéaste lui-même, opération spectaculaire à visée grand public.

Rue de Messine, rue d'Ulm, palais de Chaillot, rue de Bercy, des noms de rues s'égrènent et la mémoire des cinéphiles fait défiler les images.

Ces dernières semaines, la presse s'est montrée unanime pour saluer la réouverture de la Cinémathèque française, au 51 rue de Bercy, dans un bâtiment aux lignes futuristes de l'architecte Frank Gehry. Dans l'indifférence des professionels, cette installation est l'aboutissement logique de la longue agonie de la cinéphilie héxagonale, qui restera pourtant une page unique dans l'histoire culturelle du pays.