Toc toc ! Le revoilà. On pensait Eli Roth condamné aux panouilles chez son copain Tarantino mais, huit ans après "Hostel 2", il est de retour avec l'amusant "Knock Knock". Une variation ironique sur le thème de l'invasion domestique où un Keanu Reeves adultère est torturé par deux lolitas déchaînées.

A moins de se replonger dans la lecture de vieux numéros de la revue "Rock & folk" pour y retrouver la trace d'anciennes émotions qui ne disent plus rien à personne, on voit mal comment une "histoire du rock en France" pourrait être possible. Mais justement, au mois de mai dernier, Serge Loupien a consacré un livre entier à cette histoire évanouie : "La France underground, 1965-1979. Free jazz et rock pop, le temps des utopies" aux Éditions Rivages.

Marc-Aurèle Vecchione est un fin connaisseur des contre-cultures. "Photos rebelles" est son dernier webdocu, visible sur Arte Creative pendant trois ans. Ou l'histoire de l'underground à travers cinq photographes.

Hier considéré comme du vandalisme, l'art urbain est aujourd'hui récupéré par le marketing territorial et les politiques locales lors de la conversion d'anciennes friches industrielles et de la création de nouveaux équipements urbains.

Ils sont chef d'entreprise, moine, artisan, commerçant. Leur credo : le contre-courant. Face à l'empire du médiocre, à la dictature du profit et de l'éphémère, ils ont décidé de réaliser leur rêve, quitte à entrer dans l'inconnu et à susciter l'incompréhension. Et ça marche ! "Ce que les autres te reprochent, cultive-le, c'est toi !" disait Cocteau.

Après la vente aux enchères des cendres de l'écrivain Truman Capote le 26 septembre 2016 à Los Angeles, retour sur un curieux phénomène : les ventes d'objets de mauvais goût.

A la recherche d'un "esprit français" de la contre-culture en France, l'exposition qui s'est ouverte à La Maison rouge se trompe peut-être de chronologie. 1969-1989 ! Vingt ans d'inventions ou vingt ans de recyclage des grandes avant-gardes qui avaient éclaté bien plus tôt ?