Depuis des décennies, la musique populaire, celle qui n'est pas savante, suscite le scandale et la réprobation. Le jazz, le rock, le rap... sont à tour de rôle accusés de choquer les oreilles, le bon goût, et le sens moral. Forts de leur ignorance des lois de l'harmonie, ces genres cumuleraient la pauvreté formelle, un propos simplet, et un goût infantile pour la provocation. Ces musiques sont ainsi implicitement assimilées à une certaine image de l'autre, canaille et racaille, celui qui ne fait pas partie de la société respectable, et qui n'est peut-être pas apte d'ailleurs à s'y inscrire.

Non seulement ils n'ont pas déserté le pavé, mais ils investissent les librairies, des rayons sciences humaines jusqu'au domaine de la fiction. Le punk est-il devenu un archétype moderne ?

Il y a le très officiel "in", le moins officiel "off"... Il y aura cette année un troisième Festival à Avignon.

Longtemps vilipendés, les graffs, tags et dessins au pochoir ont conquis leurs lettres de noblesse. En août 2016, des communes de Seine-Saint-Denis, en région parisienne, organisaient même une visite guidée des « plus beaux graffs du 93 ». La reconnaissance a parfois conduit les artistes de rue à abandonner toute velléité de contestation, même si la plupart continuent à rejeter la récupération marchande.

En plein désert du Nevada, c'est le rendez-vous annuel de l'Amérique alternative, libérée et connectée. Mineurs, chiens et républicains s'abstenir !

Entre Paris et Kinshasa, cette jeune photographe de 33 ans s'invente un monde ésotérique subtilement trash, inspiré par le cinéma et à mille lieues des clichés en vogue quand il s'agit de décrire le continent.