Il y avait quelque temps que l'on n'avait pas vu son travail à Paris, hormis quelques expositions de groupe et personnelles à la galerie Martine Aboucaya. A l'occasion de son exposition à la Galerie des Galeries, nous avons rencontré Hans-Peter Feldmann, il nous a parlé d'images, de mode, de cinéma, et aussi de son travail depuis le début des années 1960.

Apporter sa pierre à l'édification d'une certaine vérité historique, même si nous n'accédons qu'à une «demi-vérité », et pour cela collecter, rassembler toutes les archives et les informations en une sorte de collage pouvant constituer des récits possibles. Telle fut la démarche de Goshka Macuga lorsqu'elle prépara l'exposition « Time as Fabric », au New Museum, à New York, au printemps dernier, où elle présentait cinq tapisseries monumentales dont les thématiques étaient issues de l'histoire de l'institution.

Une participation à la Manifesta de Zurich, suivie cette semaine de "Rester vivant", la vaste exposition de ses photos au Palais de Tokyo : Michel Houellebecq prolonge son geste littéraire sur d'autres médiums. Pour les dix-huit pièces de son expo, il a même invité d'autres artistes, prévu des aires de repos et d'autres surprises. Houellebecq, nouvel artiste contemporain ? Explications.

Faut-il croire aux fantômes ? Non, répondent les gens qui se croient raisonnables. Mais les fantômes ne cessent pas de revenir ; c'est même à cela qu'on les reconnaît. Dans ce numéro de la « NRF », des historiens, des psychanalystes, des spécialistes de la littérature prennent les spectres au sérieux ; Arthur Conan Doyle lui-même, le père de Sherlock Holmes, nous explique comment il a pu photographier des esprits, à défaut de les voir. Quant aux poètes et aux écrivains réunis ici, les voilà dans leur élément : le fantôme est l'enfance de leur art.

Patrice Blouin décortique comment les blockbusters de la culture pop qui mettent en scène des superhéros utilisent les mêmes ressorts de l'imaginaire que bien des artistes auparavant.

Le début de l'histoire sonne comme une évidence. Il s'agit de créer un personnage à partir de rien, ou plutôt à partir des données que l'on croit être celles qui définissent un individu, et de le plonger dans le monde. "Créer une faille dans le réel", nous confie Pauline Bastard, l'artiste à l'origine de ce projet.

Dans sa maison bien ordonnée de la banlieue parisienne, Françoise Pétrovitch travaille à la réalisation d'une oeuvre où l'enfance et la mémoire dominent.

Auteur de ballets, Preljocaj est considéré comme l'un des chorégraphes les plus talentueux de sa génération. Des plus curieux de toutes formes de création aussi.

Pour le poète André Breton, l'objet fabriqué à partir des rêves serait la quintessence même de la théorie surréaliste. A Francfort, une exposition revisite l'histoire du surréalisme à travers les objets qu'il a produits.

Sur près de 650 galeries candidates, la Fiac en a cette année sélectionné 168. Un choix resserré donc autour de 168 exposants réunis dans le seul Grand Palais qui voit pour l'occasion de nouveaux espaces ouverts dans ses galeries supérieures. Mais, d'abord marchande, la foire n'en oublie pas pour autant sa dimension grand public.

Dessinateur depuis son plus jeune âge, il collaborait à de nombreux titres de la presse et de l'édition. Avec son trait de graveur sur bois, son style était inimitable. Fauché par la bêtise et l'ignorance, ce grand (au propre comme au figuré) homme manquera à tous.