Le forum Culturallia se tenait début du mois à Mons. L'occasion pour une centaine d'entreprises et d'opérateurs culturels de se découvrir autour d'un "speed dating". Qui a dit que l'économie et la culture ne faisaient pas bon ménage ?

Quel est le prix de la culture ? Combien est-on prêt à payer pour elle ? Ou plutôt, combien a-t-on les moyens de payer ? En proposant pendant un mois un tarif libre pour les places de ses spectacles, le théâtre Le Public, à Bruxelles, entend ouvrir quelques questions citoyennes.

Bertrand Badré explique comment la Banque mondiale elle-même, incarnation par excellence d'une rationalité économique sans frontières, en est à s'interroger à son tour sur la singularité des cultures.

Le premier choc du numérique était celui de la concurrence du gratuit lié à la dématérialisation des biens culturels. Aujourd'hui, le défi est celui de la valorisation des contenus non plus pour eux-mêmes mais dans le cadre d'offres culturelles plus larges dont les modèles économiques se démultiplient. Les biens culturels peuvent-ils encore relever du marché ?

Patron de Gaumont, Nicolas Seydoux préside aussi le Forum d'Avignon, le Davos de la culture dont la deuxième édition vient de se tenir.

Pour ce californien qui prédit la fin de la dictature des hits et des best-sellers, le Net redonne ses chances à l'exception culturelle et à la diversité.

Gommer la frontière entre marché et institutions, c'est ce que tendent à faire quelques maisons de ventes aux enchères, qui se transforment parfois en de véritables acteurs culturels. Une stratégie souvent payante à long terme.