Lestée par sa dette extérieure, l’Argentine connaît une inflation structurelle qui a plongé une grande partie de la population dans le chômage et la pauvreté. Constatant l’échec des péronistes, les électeurs semblent disposés à se tourner vers deux droites autoritaires lors du scrutin présidentiel du 22 octobre : celle, classique, de Mme Patricia Bullrich, ou celle, débridée, de M. Javier Milei.

Après des législatives qui n’ont donné de majorité à aucune formation en juillet dernier, les socialistes espéraient pouvoir tenter leur chance dans l’hypothèse d’un échec du chef des conservateurs espagnols Alberto Núñez Feijóo à être investi par le Parlement. Une ambition qui dépend du soutien de partis préoccupés par l’explosive question identitaire. À quel prix ?

Électoralement insignifiante, la droite religieuse helvétique a, par deux fois, réussi à imposer son agenda dans des votations. Quitte à faire trembler les fondements d’une démocratie pluraliste.

Les candidats de droite à l’élection présidentielle ont rivalisé de propositions autoritaires pour remporter l’investiture de leur parti. Au point qu’on pourrait penser que la droite libérale a disparu. Mais, adossée à certains grands médias, elle compte encore quelques intellectuels prolifiques. La simplification administrative est leur thème de combat.

Peu de questions illustrent aussi bien le glissement de l’échiquier politique français vers la droite que la thématique de la "sécurité". Pour une partie des candidats à la présidentielle française de 2022, elle constitue l’unique prisme permettant d’appréhender les dysfonctionnements de la société. Comment l’obsession de certains est-elle devenue aussi centrale ?

Pour l'historienne de la psychanalyse, ce glissement explique en partie la confusion actuelle dans laquelle la gauche devient, pour certains, l'ennemi principal devant le RN.

Menacé d'asphyxie par le RN et ses alliés à droite et par le Nouveau Front populaire à gauche, le camp présidentiel en appelle au réflexe républicain. Sommaire. Le choc qui vient. Jérôme Fourquet, les leçons d'un séisme. En Bretagne, sur les nouvelles terres du RN. Pourquoi TikTok vote "Jordan". L'histoire secrète du clan Le Pen. Les trois impostures économiques du RN. Bardella n'est pas Meloni. Hollande sur le marché. Bernard Cazeneuve : "La gauche démocratique n'a rien à faire avec des 'Lider maximo'". Christian Estrosi : "Nous pouvons constituer un arc républicain".

Faut-il traiter le RN comme un parti classique, voire le soutenir entre les lignes ? Dans le quotidien historique de la droite, le débat fait rage et les plus jeunes ne sont pas forcément les plus rétifs.

Pour l'ancien Premier ministre qui rêve d'Elysée, la dissolution change les rapports de force. Il a choisi de ne pas aller à l'Assemblée, mais y surveille ses rivaux, de Le Maire à Darmanin. Confidences des intéressés.

Longtemps le mot a servi d’adjectif. À la faveur de l’affaire Dreyfus, « intellectuel » devient le nom de ceux dont les actes engagent la réflexion, gardiens de l’idéal républicain contre la presse d’argent, le sabre, le goupillon. La droite alors les moque, leur reproche de trahir les traditions. Jusqu’à ce que ses propres plumes en viennent à revendiquer le titre, et à en dévoyer le sens, éminemment politique.

La décision du président des Républicains, Eric Ciotti, de saisir la main tendue par le rassemblement national en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet est le dernier avatar d'une succession de transgressions. Malgré le cordon sanitaire mis en place dans les années 1980 face à la montée du parti de Jean-Marie le Pen, l'histoire de la droite est jalonnée d'une série d'accords locaux et d'aventures personnelles.

L'auteur des "Luttes de classes en France au XXIe siècle" détaille les causes profondes qui ont conduit le RN en tête des législatives. Et juge insuffisant le barrage républicain de "gens soi-disant bien élevés".