La théorie darwinienne a permis d'expliquer comment la vie a atteint sa diversité actuelle. Logiquement, certains se sont demandé si elle pouvait aussi faire machine arrière : des animaux pourraient-ils retrouver une forme jadis abandonnée ? Les paléontologues du XIX e siècle estimèrent que non... mais sans réelle preuve. Finalement, ce n'est qu'aujourd'hui que cette preuve arrive.

Darwin fut à l'origine d'une profonde révolution conceptuelle. Aujourd'hui, son influence s'étend à la physique, à l'anthropologie, à l'informatique... Ses héritiers inattendus décryptent le monde via la théorie de l'évolution. Et ça marche !

Les comportements et les idées copiées par imitation de personne à personne - les mêmes - semblent avoir contraint les gènes humains à faire de nous ce que nous sommes aujourd'hui.

La théorie de l'évolution est sans cesse remise en question. Elle est pourtant solidement établie.

Des robots conçus automatiquement par évolution et sélection artificielles sont parfois plus performants que ceux conçus par des êtres humains.

L'édifice de la théorie synthétique de l'évolution des années 1940, qui associait pour la première fois génétique et darwinisme, a été enrichi par les découvertes issues de la biologie moléculaire et de la systématique.

Renonçant provisoirement à construire des systèmes artificiels "intelligents", certains roboticiens s'appliquent à reproduire une caractéristique de la nature : l'adaptibilité.

Ce philosophe américain croit que l'évolution fonctionne comme un programme d'ordinateur et sélectionne infailliblement les gènes les mieux adaptés.

Elaborée par Charles Darqin il y a 150 ans, elle explique comment les millions d'espèces qui peuplent la Terre sont apparues.