Suivant l'exemple de l'Angola, l'Etat s'apprête à créer une nouvelle compagnie pétrolière nationale pour défendre ses intérêts. Loin d'être gagné, le pari d'Ali Bongo Ondimba ne suscite pas l'enthousiasme des majors.

Un an, c'est à la fois peu et beaucoup. Pour réveiller un pays comme le Gabon, ankylosé par des lustres d'une gestion habile, sereine et paternaliste, mais dont les efforts consacrés aux réformes, auront été pour le moins tardifs et prodigués à doses homéopathiques, ce c'est rien. En revanche, pour la majorité des Gabonais, le temps semble long, très long.

Plus de deux ans après l'investiture d'Ali Bongo Ondimba, les premiers effets de sa stratégie se font sentir, les chantiers d'aménagement sont engagés, les réformes aussi. Reste à savoir si les résultats seront au rendez-vous.

Le train de vie de la famille d'Omar Bongo intrigue le "Mail & Guardian"

C'est l'ambition présidentielle: mettre le pays sur le chemin d'un véritable décollage économique. Infrastuctures, industries, services, écologie, tous les chantiers sont ouverts.

Sur l'échiquier politique, comme sur les plans économique et social, les grandes manoeuvres ont commencé. Objectif : la présidentielle 2016.

Décideurs politiques et économiques, leaders de la société civile, figures du monde de la culture... ″Jeune Afrique″ présente les acteurs les plus influents d'un pays en mouvement.