L'idée selon laquelle les femmes pisseraient forcément plus que les mecs, en plus d'être infondée, invisibilise le syndrome bien réel d'« hyperactivité de la vessie», qui touche 14% de la population.

Le syndrome d’hyperactivité vésicale (SHV) est défini par la survenue d’urgenturie avec ou sans incontinence urinaire, habituellement associée à une pollakiurie ou à une nycturie. Il impacte significativement la qualité de vie des patients et représente un réel problème de santé publique. Les options thérapeutiques incluent des mesures conservatrices et hygiéno-diététiques, des traitements médicamenteux et chirurgicaux.