Un dé a six faces. On le tire pour jouer. On gagne ou on perd. Ca paraît simple, ça l'est. Mais on peut aussi tirer au dé des décisions personnelles, intimes, fondamentales et suivre la voie indiquée. Ce qu'a fait l'énigmatique fondateur de la communauté des "hommes-dés".

Dans l'Antiquité, la frontière entre jeu et divination est souvent difficile à tracer. Lancer les dés ou les osselets constituent ainsi tantôt un jeu d'adresse et de compétition, tantôt un moyen de prédire l'avenir. Mais les dieux sont responsables de la manière dont les dés ou les astragales retombent, déterminant le succès ou l'échec... Une scène de jeu découverte à Angers pourrait constituer un nouveau témoignage de la pratique.

Ah, le Mel'Bar ! Son propriétaire n'est pas un familier des e-mails, par contre pour les mathématiques, c'est un enseignant hors-pair. Et cette taverne moyenâgeuse au fond d'une ruelle pavée est devenue votre classe de maths. Si vos profs le savaient !

Les dés, jeu de hasard par excellence ? Pas tant que cela, répondent les lois de la physique et les simulations numériques. Le résultat d'un lancer de dés est plus prévisible qu'on ne le croit.

Les rapports de force entre dés différents sont parfois étranges et trompent fortement l'intuition. Ils peuvent même s'inverser si on lance les dés deux fois au lieu d'une.

Comme le révèlent les dés, les probabilités vont souvent à l'encontre de l'intuition.