4ème de couv. : "Quelle est « l'intention objective » des Maximes et des Réflexions diverses ? Est-ce, avant Helvétius, de réduire l'homme à ses déterminismes ? Est-ce de n'insister sur ces mêmes déterminismes que pour, selon l'anthropologie augustinienne, interdire à l'homme « naturel » de trouver en soi sa suffisance ? Plusieurs discours composent ici leur voix et l'assertion renvoie à des niveaux différents de la morale. Une fois assurée cette nécessaire mise en place, le problème posé par la prédominance du discours augustinien est moins celui de son authenticité que celui de son inscription dans une œuvre littéraire. L'ambiguïté ne relève plus dès lors de l'interprétation du contenu mais du rapport, tendu, de la forme au contenu. "

René Pommier est agrégé des Lettres, ancien élève de l'E.N.S. (Ulm), docteur d'État, Maître de conférences honoraire à l'université de Paris-Sorbonne. Il a reçu en 1979 le prix de la Critique de l'Académie française pour Assez décodé !, le prix Alfred Verdaguer pour l'ensemble de son oeuvre et l'Académie des Sciences morales et politiques lui a attribué en 2008 le prix Joseph Saillet pour Sigmund est fou et Freud a tout faux.

Cette anthologie livre des formes brèves (contes, apologues, maximes) avec un accompagnement pédagogique en 6 parties : explication de ce qu'est une forme brève et découverte de 4 écrivains majeurs (La Rochefoucauld, Pascal, La Bruyère, La Fontaine), 4 arrêts sur lecture analysant chacun de ces écrivains, et un bilan sur l'évolution de la forme brève dans la littérature.