Les régionales auraient dû être une sorte de sacre. Mais le terrible M. Frêche n'a pas su résister au plaisir de la provocation. Et c'est de son propre camp que partent les coups les plus rudes.

Le doute est dans les têtes. Le président n'est plus celui qui, en 2007, impressionnait par sa maîtrise. Et voilà qu'il alterne le très bon et ces moments de vide où il semble moins penser à la victoire qu'à sa vie après la défaite. Un récit de Carole Barjon.

Après le ″style show-biz″ de Sarkozy, le langage du nouveau président esquisse-t-il un exercice du pouvoir répondant aux normes démocratiques ? Réponse du linguiste.

Et si c'était eux les stars de la politique économique... En annonçant qu'il allait "dégraisser le mammouth", Claude Allègre a braqué le corps enseignant. Sous couvert d'"ouverture de capital", Lionel Jospin privatise plus que tous ses prédécesseurs réunis...

Abandon des codes classiques de la politesse, laisser-aller langagier... Pour le politologue, on aurait tort de voir dans ces nouveaux usages un progrès démocratique. En réalité, ils ne font que masquer des inégalités qui se sont accentuées.

Lors de son entretien télévisé, jeudi 24 avril 2008, le président de la République a reconnu, à plusieurs reprises, avoir commis des erreurs : sur sa tolérance à l'égard des jeunes ministres, sur sa vie privée et la vie des Français qui ne s'est pas assez améliorée.

On le sait, l'immigration fait ressurgir en chacun des fantasmes ancestraux, véritable manne pour politiques en mal d'autorité et de reconnaissance. Figure fantasmagorique du complot paranoïaque, l'immigré arrive pour vous voler votre femme et vivre des allocations, vous piquer votre maison et votre boulot, remplacer votre culture par l'islam. Perçu comme un adversaire, un ennemi de l'intérieur, il menace notre identité, notre civilisation, notre être même. Il croît et se démultiplie, et le grand remplacement n'est pas loin.

François Hollande confirme, si besoin était, son virage idéologique social-démocrate.