Une mariée morte mais souriante envoûte son photographe. Une éblouissante leçon d'amour, d'histoire et de cinéma.

Dans ″L'Etrange Affaire Angélica″, un jeune photographe s'attache à une morte. Manoel de Olivieira signe un conte romantique sur l'obsession amoureuse et le poids du passé.

Avec ″L'Etrange affaire Angélica″, le doyen du cinéma mondial a livré, au dernier festival de Cannes, un film... rafraîchissant ! Magnifique histoire d'amour fou, filmée avec une maîtrise formelle et une liberté jubilatoires, cette fable onirique, lancinante, est sans doute l'une de ses oeuvres qui auraient le plus ravi les surréalistes.

Après Singularités d'une jeune fille blonde, Manoel de Oliveira réalise L'Etrange Affaire Angélica, un projet qu'il porte depuis soixante ans.

Rencontre avec le cinéaste portugais, chez lui, à Porto, à l'occasion de la sortie de ″L'Etrange affaire Angelica″.

Il faudrait être d'une sacrée mauvaise foi pour ne pas reconnaître à Manoel de Oliveira une aura à nulle autre comparable. Son grand âge n'y est sans doute pas pour rien. Sur le chemin de sa cent troisième année, il est sans conteste le doyen des cinéastes en activité, et probablement le doyen des cinéastes tout court.

A 102 ans, le cinéaste portugais continue de tracer sa route avec une vitalité incroyable : témoin, le surprenant ″L'Etrange affaire Angélica″. Présent à Paris, nous l'avons interrogé sur son métier, lui, a préféré nous parler de la vie, de la mort et de bien d'autres choses encore. Rencontre avec un esprit libre...