En assassinant, à Beyrouth, Saleh al-Arouri, vice-président du bureau politique du Hamas et cofondateur de sa branche armée, Jérusalem fait peser la menace d'une invasion du sud du Liban. Un risque pris au sérieux par plusieurs réservistes de Tsahal, qui ont confié à "Marianne" se préparer à une offensive de grande envergure.

Les affrontements entre l’armée israélienne et le Hezbollah de part et d’autre de la frontière libanaise ont forcé 76 000 habitants du sud du pays à fuir la région. À Tyr, une grande ville côtière jusqu’ici préservée des bombardements, les déplacés désespèrent de retourner chez eux après quatre mois de combat. Les organisations humanitaires s’inquiètent d’une situation qui s’éternise.

Après huit mois d’échanges de tirs sporadiques, le risque d’un conflit à grande échelle n’a jamais été aussi élevé. L'article se conclut par une analyse d'Ha'Aretz intitulée "Israël ne peut pas mener deux conflits de front"