Le régime russe et ses zones d'ombre continuent d'inquiéter - ou de fasciner. Le pays le plus étendu du monde est aussi l'un des moins pénétrables. Trois livres nous apportent un nouvel éclairage.

Ils rêvaient d'un communisme démocratique. Le pouvoir bolchevique les a écrasés et, avec eux, l'espoir d'une révolution qui ne soit pas une dictature.

Depuis une bonne quinzaine d'années, guerre civile russe est devenu synonyme de violence bolchevique.

L'insurrection de Cronstadt a été un épisode remarquablement bref des débuts de l'histoire de l'Urss puisqu'elle débuta le 28 février 1921 pour se terminer dans le sang le 18 mars, au 50e anniversaire de la Commune de Paris. Mais la nature de ceux qui osèrent se rebeller, les mots d'ordre dont ils se réclamèrent et le courage dont ils firent preuve lors de l'assaut final face à des forces gouvernementales trois fois plus nombreuses ont conféré à ce tragique épisode la valeur d'un fait porteur d'avenir.

L'immense majorité de la population juive en Russie vit au cours du XIXe siècle dans l'enfermement religieux dans la soumission totale aux ordonnances rituelles et sous la constante menace d'incessants massacres, ce qui n'empêche en rien de multiples divisions et des conflits internes