Avec ce roman-monstre hypersexuel, le Hongrois Péter Nadas écrit une histoire souterraine et pulsionnelle du XXe siècle, de la barbarie nazie à la chute du mur de Berlin. Titanesque.

C'est en ces termes définitifs qu'Henri Michaux, rendant compte dans "Les Cahiers du Sud" en 1934, du recueil "Absence" de son ami Alfredo Gangotena, poète équatorien, déplore l'impossibilité, pour un écrivain, de témoigner d'une expérience des limites au plus près, au plus honnête, de cette expérience.

De la Seconde Guerre mondiale à la chute du mur de Berlin, l'histoire tourmentée de la Hongrie. Volontairement déconstruits, ces textes illustrent ainsi l'horreur et le chaos de cette période.