En 1804, Bonaparte devient Napoléon 1er. Comment assurait-on la mise en scène du pouvoir ? La stimulante exposition "La Maison de l'Empereur" raconte cette aventure politique.

En 1927, après une faillite, un tournage homérique et les plus folles inventions techniques de son époque, Abel Gance accouche de "Napoléon". Un beau bébé de 9 h 30 qui marque à tout jamais l'histoire du cinéma. Mais l'enfant prodige se transforme rapidement en monstre. Acteur principal en plein transfert, équipe en burn out, producteurs ruinés, restaurateurs obsédés... Aucun de ceux qui ont approché le film n'en est sorti indemne. Trente plus tard, le réalisateur retourne à son sujet fétiche en réalisant son avant-dernier long-métrage : "Austerlitz".

Général en chef du cinéma épique des années 1960, le producteur italien Dino De Laurentiis se décide à mettre en branle une machine de guerre pour raconter l'ultime bataille du Premier Empire, avec l'URSS comme allié de poids. "Waterloo" ne sera pas le triomphe escompté à sa sortie en 1970, mais nourrira tout de même sa propre légende, noire et dorée. Récit d'un projet démentiel en compagnie de son dernier carré.

Qui a dit qu'il fallait être français pour incarner Napoléon ? Depuis 2005, lors des nombreuses reconstitutions historiques consacrées aux batailles de l'Empire, le sosie attitré du Corse est un Américain : Mark Schneider.