Le ″virage″ du président trouble sa gauche, le contraignant à donner quelques gages.

C'est du jamais-vu en vingt ans : l'Etat français nationalise partiellement une grande entreprise privée ! Pour la sauver de la faillite, Bercy va acheter 31,5% du constructeur du TGV. Une décision pragmatique de Francis Mer qui soulève beaucoup d'interrogations. A commencer par sa conformité aux règles de la concurrence européenne... Décryptage en cinq questions.

Nombreux débats en France en 2014 au sujet de la nationalisation. Un sujet ravivé par la crise et ses conséquences sur l'industrie, et notamment sur la sidérurgie. Si certains y sont opposés, d'autres mettent en avant la nécessité de sauver certaines entreprises qui comportent un élément stratégique ou de sécurité, ou qui pourraient faire tomber des pans entiers de l'économie.