Paraz, Albert (1899-1957)
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Année de parution :
2002
Le nom d'Albert Paraz (1899-1957) est étroitement lié à celui de Louis Ferdinand Céline dont il prit la défense en un temps où il était malséant d'embrasser la cause du proscrit. Si bien que, depuis le tonitruant Gala des vaches (1948), une réputation sulfureuse, qu'il a contribué à entretenir, a pratiquement occulté le reste de son œuvre. Pourtant cette œuvre - journaux, pamphlets, romans, nouvelles - témoigne de la diversité de ses dons et de son originalité. Auteur prolifique, inclassable, il occupe dans la littérature du XXe siècle une place singulière. Qui donc était-il vraiment ? Ami de Céline mais aussi de Bernanos et de Mandiargues, figure pittoresque du Montparnasse de l'entre-deux guerres, gazé en 1940 et contraint par la tuberculose à vivre en reclus dans le Midi, il a jusqu'au bout ferraillé, au mépris de toute prudence, contre les puissants du jour. Au risque de s'enfermer dans sa légende d'énergumène. Exploitant une copieuse documentation en grande partie inédite, Jacques Aboucaya retrace l'itinéraire paradoxal de ce rebelle. Au fil des pages se dessine le portrait d'un homme beaucoup plus complexe qu'on ne le croyait. Passionné et naïf, tout à la fois nourri de certitudes scientifiques et épris d'irrationnel, idéaliste et libertin, libertaire dans l'âme et attaché à des valeurs d'ordre, polémiste redoutable et pétri d'humour, écrivain de race, il séduit ou déconcerte, mais ne laisse jamais indifférent.
Détails
Editeur :
Collection :
Au coeur du monde (Lausanne)
Importance matérielle :
227 p.-[8] p. de pl. : couv. ill. : 23cm
9782825116449
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10
Série :
Année de parution :
2009
À partir de mars 1947, ayant quitté la prison pour l'hôpital de Copenhague, Céline peut écrire librement. Son activité épistolaire se développe alors considérablement, avec ses anciens amis restés en France et avec de nouveaux venus qui se manifestent à lui. C'est le cas de l'écrivain Albert Paraz (1899-1957) qui entame sa correspondance avec l'exilé en juin 1947. Elle durera dix ans et compte 353 lettres. Ce qui en fait l'une des plus étendues après celle que Céline entretient avec sa secrétaire Marie Canavaggia depuis 1936. Cependant elle présente un caractère qui la distingue de toutes les autres : Paraz a l'idée, acceptée avec réserves puis contrôlée par son correspondant, de mêler les lettres qu'il reçoit du Danemark à ses écrits autobiographiques, Le Gala des vaches (1948) et Valsez, saucisses (1950) - ce qui fait de lui le premier éditeur d'une correspondance de Céline. Jean Paul Louis.
Détails
Editeur :
Collection :
Cahiers Céline.; 10
Les |Cahiers de la NRF
Importance matérielle :
1 vol. (550 p.-[8] p. de pl.) : ill. : 21 cm
9782070122448
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