De plus en plus de jornaux s'appuient sur les courbes de popularité des articles publiés en ligne pour déterminer leurs choix éditoriaux. Dérive ou bonne idée, le débat fait rage.

De plus en plus de journaux et de magazines se lancent dans la production d'images animées. Ils espèrent conquérir un nouveau public, mais l'opération n'est pas sans risques.

Pour rester dans la course, les sites des quotidiens diffusent de plus en plus de reportages filmés. Mais la qualité n'est pas toujours au rendez-vous.

Combinant ressources humaines et moteurs de recherche, un nouveau site permet aux internautes d'avoir accès au meilleur de la presse- anglo-saxonne.

La presse quotidienne d'information va mal. Pourquoi ne pas l'aider en instaurant une taxe sur l'abonnement Internet, qui serait redistribuée aux grands ″fournisseurs d'informations″ garants de la démocratie ? Le site GigaOM, promoteur d'un nouveau mode de journalisme, réfute sévèrement cette proposition lancée par ″The Guardian″. A charge pour les quotidiens de se réinventer.

Subtil équilibre à trouver entre les éditeurs de contenus et les plateformes numériques sur Internet, avec d'un côté, les grands titres de presse et diffuseurs audiovisuel, et de l'autre, les incontournables carrefours d'audience du digital, les Google, Apple, Facebook et autres réseaux sociaux. L'enjeu pour les médias ? Celui de la juste distribution de leur production à un public donné. Face à la multitude de supports et d'écrans disponibles, les éditeurs doivent aujourd'hui relever le défi de l'hyper-distribution des éditeurs.

Au moment de son lancement an 1973, « Libération » reflète les idées de mai 1968. Entre 1981 et 2005, le quotidien est conduit à renoncer à ses trois principes fondateurs : absence de publicité, égalité salariale et autogestion. D'un côté, le quotidien s'engage dans ce processus lié aux contraintes économiques dans un contexte de crise da la presse. De l'autre, la baisse des ventes peut aussi s'expliquer par le mécontentement d'un lectorat qui interprète ces changements comme des ruptures da promesses.

Point sur levier de croissance que pourrait représenter le numérique pour les éditeurs de presse, en France et dans le monde, à l'occasion du lancement, début 2013 de deux offres commerciales ″abonnement + tablettes″ par des éditeurs en Belgique et au Royaume-Uni. Alors que les ventes de papier déclinent et que les achats de tablettes et de smartphones sont en hausse (à respectivement 3 millions et 12 M d'unités, en France, en 2012), les éditeurs mettent en place leurs stratégies numériques.