L'Allemagne traduit enfin Jean Prévost, cet écrivain qui incarna la modernité littéraire de l'entre-deux-guerres, cassa le pouce d'Hemingway dans un mythique combat de boxe et mourut les armes à la main dans le Vercors.

Le 1er août 1944, l'écrivain-résistant Jean Prévost est fauché par les balles d'une patrouille allemande dans le Vercors. Tombé dans l'oubli, cet écrivain de talent mérite bien qu'on le réhabilite...

En quelques mois quatre livres, quatre recueils de textes de Valéry. Comme pour nous rappeler ce qu'il y a tout à la fois de stimulant et de profondément déconcertant dans cette oeuvre. Pour nous signifier que les dimensions mêmes d'une telle oeuvre ne sont pas là où on voudrait les mettre d'ordinaire.

Enfin un grand coup de projecteur sur un romancier dont le seul tort aux yeux de la postérité est de ne pas avoir été collabo. Il fut tué en 1944 par les Allemands. Il est urgent de le redécouvrir.

Sous le nom de capitaine Goderville, l'écrivain Jean Prévost, à la tête de sa compagnie, s'est battu dans le Vercors et il est tombé, le 1er août 1944, sous les balles des Allemands. Roland Bechmann, alias lieutenant Lescot dans la Résistance, était à ses côtés. Pour la première fois, il a accepté de raconter ici la chute historique du massif et la mort bouleversante de son "chef".