Simple trève entre deux conflits ou timide espoir d'une reprise des pourparlers de paix dans la région ? Ghassan Salamé répond aux questions du "Nouvel Observateur".

Depuis l'accord de paix signé en novembre 2006 entre la guérilla maoïste et le gouvernement de Katmandou, les rebelles ont déposé les armes et fait leur entrée au Parlement.

Le Premier ministre israélien se déclare prêt à un sommet avec les pays arabes. Pour ressusciter le processus de paix ou pour gagner du temps ?

Un an après l'amorce de discussions entre ETA et le gouvernement Zapatero, le processus de paix est dans l'impasse, paralysé par l'intransigeance des indépendantistes.

Israéliens et Palestiniens travaillent depuis des semaines à une "déclaration conjointe" qui devrait ouvrir les travaux de la rencontre internationale prévue, aux Etats-Unis à la fin novembre. Mais ils ne sont d'accord sur rien, ou presque.

Les initiatives de paix israélo-palestiniennes ont-elles survécu à l'échec des accords d'Oslo ? Bilan des coopérations et perspectives qui subsistent.

Une véritable course de vitesse est engagée au Proche-Orient entre escalade de violence sur le terrain et tentative de percée diplomatique.

Une "victoire de Sharon" : c'est ainsi qu'un éditorialiste israélien résumait le discours du 24 juin du président George W. Bush.

Tandis que l'armée israélienne multiplie les incursions meurtrières dans les villes "autonomes", les autorités d'occupation imposent de nouvelles mesures restrictives à la circultion des biens et des personnes : la Cisjordanie est divisé en huit "cantons", entre lesquels il faudra des permis spéciaux pour se déplacer.

Après dix-neuf ans d'une guerre civile meurtrière, des pourparlers de paix entre la rébellion et le gouvernement soudanais se sont ouverts, le 14 octobre 2002, au Kenya.

Il y a bientôt quatre ans, l'OTAN déclenchait une campagne de bombardements contre la Yougoslavie, à l'issue de laquelle la province du Kosovo passait sous protectorat onusien.

Raid israélien à Gaza, attentat palestinien à Tel-Aviv... Ce nouvel accès de violence, le 25 décembre 2003, surgit une semaine après la présentation, par M. Ariel Sharon, du "plan de séparation" qui, bien qu'envisageant le retrait de certaines colonies juives, marque en fait l'accélération de la construction du mur délimitant un Etat palestinien croupion. Ces décisions sont critiquées même en Israël, alors que l'accord de Genève ouvre la voie vers la paix, en s'appuyant, lui, sur le droit international.