Le départ annoncé d'Abdelaziz Bouteflika marque la victoire d'un mouvement spontané et pacifique. Par leur détermination et leur sang-froid, les jeunes ont réveillé l'espoir de leurs parents.

Le renoncement de Bouteflika ne signifie pas la fin du vaste élan qui veut changer le pays. Les manifestations se poursuivent et, avec elles, le refus de voir le régime voler l'espoir d'un Etat où régnerait la justice.

Qui a forcé la main tremblante du vieil Abdelaziz Bouteflika pour qu'il ne sollicite pas un cinquième mandat ? La spectaculaire mobilisation populaire a déclenché les pressions secrètes d'une partie du clan, pris de panique. Récit des dix jours qui ont ébranlé le régime.

Vingt-cinq ans après le génocide, la renaissance du Rwanda de l’autocrate Paul Kagame fascine. Mais pour "Esglobal", ce succès est fragile car il repose sur une réconciliation de façade.

Comment Abdelaziz Bouteflika a-t-il pris la décision de renoncer à un cinquième mandat ? Faut-il croire en ses promesses de changement ? Quelles peuvent être les perspectives d'avenir ? Enquête exclusive.

Elle vante l'ancien régime, fustige la révolution et jure d'éradiquer l'islamisme. A priori bien placée dans les sondages, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, est une énigme. Portrait.

Quel rôle peut jouer l'institution militaire face à la vague de contestation qui secoue le pays ? Pilier du pouvoir, acceptera-t-elle de rester en retrait ?

L'incroyable printemps d'Alger n'a pas encore d'expression politique. Cette révolution culturelle se méfie de tout ce qui ressemble à un parti. Face au régime qui craque, c'est sa force, mais aussi sa faiblesse. Les anciens du Front islamique du salut (FIS) et les Frères musulmans sont sortis du bois et tentent de surfer sur le mouvement, avec l'aide de prédicateurs basés à Londres et à Ankara.

Le parti nationaliste hindou du Premier ministre indien joue plus gros qu’il ne le pensait dans les législatives qui vont se dérouler en avril-mai 2019. Les divers partis d’opposition peuvent profiter du mécontentement social grandissant. Sommaire. Ce n'est pas gagné pour Modi. Les musulmans, électeurs ignorés. Le chômage au plus haut.

Plusieurs semaines après le déclenchement du mouvement de protestation spontané qui a ébranlé le régime, quelques figures susceptibles de l'incarner - et peut-être de peser dans la transition qui s'annonce - commencent à émerger. Qui sont-elles ?

Fer de lance de manifestations qui ne faiblissent pas, les étudiants s’organisent et découvrent le débat politique. En ligne de mire, la fin du système incarné par Bouteflika.

Les revendications politiques ont rapidement pris le pas sur les demandes économiques. La chute d’Al-Bachir, remplacé par un conseil militaire, n’a pas calmé l’ardeur des manifestants, qui réclament le transfert du pouvoir à un gouvernement civil.