Lâché de toutes parts, sous la pression de la rue, Abdelaziz Bouteflika vit sans doute ses derniers jours à la tête de l'Etat. Tandis que son camp s'entre-déchire... En complément de l'article, l'éclairage d'Abou El Fadel Baadji, cadre du Front libération nationale, FLN.

Pour Omar Benderra, l’exceptionnelle mobilisation citoyenne renoue avec les idéaux de la révolution algérienne. Il doute que la rue se contente du départ de Bouteflika.

La pression de la rue et lâchage de l'armée ont fini par avoir raison d'Abdelaziz Bouteflika. Retour sur les six mois qui ont ébranlé le pays.

Certes, l’Union européenne, comme les Etats qui la composent, est en mauvaise posture et la démocratie libérale est menacée. Mais l’Europe a les moyens de s’améliorer, à condition qu’on le veuille, estime la militante et femme politique italienne Emma Bonino.

Avec "Magic Bab el-Oued" son premier roman, la journaliste Sabrina Kassa capte l'énergie et le désespoir de la population algérienne tels qu'on les observe aujourd'hui dans la rue. Remarquable

A Nantes, en dépit d’un recul de la mobilisation, le mouvement tient bon autour de ses assemblées hebdomadaires, alors que la répression des manifestations du samedi s’est durcie.

Les vives tensions postélectorales ont accentué un peu plus les résistances au style de gouvernance atypique du président. Mais ce dernier ne semble pas disposé à transiger.

Le mouvement de contestation populaire ne faiblit pas mais peine à faire émerger des représentants, tandis que le chef d'état-major de l'armée est à la manoeuvre pour tenter de garder la main.

Auteur d’un best-seller éreintant la Macronie, le jeune avocat s’est vu en quelques semaines propulsé sur le devant de la scène. Il enchaîne rencontres et conférences, suscitant l’engouement d’un public en quête de sens face à la crise des institutions.

Des comités de résistance constituent le maillage sur le terrain qui coordonne la contestation de la population. Celle-ci réclame, depuis le 19 décembre 2018, une refonte du régime politique. En complément, présence d'un article intitulé "Où est passé l'argent des habitants ?".

Leur Etat n’existe sur aucune carte. Mais les Was célèbrent le 30e anniversaire de leur "autonomie", acquise par la force. Une rare visite là-bas atteste d’une forte présence chinoise.

Depuis la chute du clan Bouteflika, c'est le tout-puissant chef d'état-major de l'armée qui détient la réalité du pouvoir. Contre la volonté du peuple.