Frédéric Ozanam est à l'origine de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, vaste réseau de charité présent dans 150 pays. En France, elle compte 17 000 bénévoles qui visitent et proposent de l'aide aux personnes démunies près de chez eux. Frédéric Ozanam a été béatifié en 1997 par le pape Jean-Paul II.En 1901, Henry Dunant reçoit le premier Prix Nobel de la Paix. Aujourd'hui, la Croix-rouge vient en aide aux personnes en détresse dans plus de 80 pays. C'est la plus vaste organisation humanitaire du monde.Aujourd'hui, le Secours catholique initié par le père Jean Rodhain compte 67 000 bénévoles en France et rayonne dans près de 100 pays pour faire reculer la pauvreté et les inégalités.Xavier Emmanuelli, après avoir fondé Médecins sans frontières, a crée le Samu social de Paris. Des équipes mobiles viennent en aide aux plus démunis sur les trottoirs de la capitale. Elles leur proposent des soins, de la nourriture, un abri pour la nuit. Par la suite, Xavier Emmanuelli implante le Samu social dans d'autres villes du monde pour secourir les enfants des rues et les plus défavorisés.

Léducation populaire, la pédagogie coopérative, lentraide dans les apprentissages sont plus que jamais dactualité. Elles construisent des réponses réalistes à la question de léducation tout au long de la vie et à celle des fonctions des institutions de formation, comme lécole et luniversité. Elles sont nécessaires pour construire un monde juste parce quelles allient toujours la formation et la transformation de soi à la transformation sociale et à lexercice de la coopération. Dans ce champ, les Réseaux déchanges réciproques de savoirs, innovation du XXe siècle, montrent que les humains pourraient tous contribuer à léducation et à la formation les uns des autres ; que les savoirs sont des Biens communs qui peuvent se partager et créer des relations destime et de reconnaissance réciproque ; que la formation réciproque (en réseaux ouverts) est une véritable démarche de formation ; quelle est efficace pour apprendre tout en construisant les solidarités nécessaires pour vivre ensemble.

Tout en s'appuyant sur Habermas, l'auteur dénonce la façon malsaine dont s'est opérée la décolonisation en Afrique. Il vise particulièrement les élites post-coloniales, dont l'attitude et les pratiques ont contribué à la perpétuation d'une situation inique, tant sur le plan moral que sur le plan politique.

Les portraits de 70 personnes, qui construisent un avenir plus juste et plus vivable pour tous, sont présentés.