Un rapport sénatorial critique les carences des dispositifs d'avertissement à la population en cas d'attentat.

La délinquance et la récidive sont-elles solubles dans la prévention ? La question obsède tous les gouvernements qui, confrontés à la gestion de la sécurité, sont en quête des meilleures pratiques. Ce qui les différencie n'est pas la préoccupation qu'ils ont, ou n'ont pas, de garantir un niveau de sécurité maximale, ni même la conviction, largement partagée, que la prévention est la méthode la plus adaptée pour lutter contre les causes de l'insécurité, mais c'est la manière d'y parvenir.

Mesures de sécurité renforcées, intensification des frappes en Syrie, contrôle des frontières... Depuis les attentats du 13 novembre 2015, François Hollande l'a annoncé, la "France est en guerre". Une déclaration qui ne fait pas l'unanimité dans la presse internationale. La France et l'Europe sont l'objet de toutes les attentions. Les réfugiés sont montrés du doigt, les failles de l'espace Schengen dénoncées. L'Union européenne résistera-t-elle à cette crise ? Et surtout ses membres sont-ils prêts à trouver une riposte commune contre Daech ?

Un camion lancé à pleine vitesse contre la foule à Nice, 84 morts, des dizaines de blessés... Après l'attentat du 14 Juillet, la presse internationale, sous le choc, s'interroge : que faire face à cette nouvelle forme de terrorisme "low cost" ? Surtout éviter toute surenchère militaire, écrit "The Guardian". Au contraire, il est temps que la France prenne enfin des mesures à la hauteur du risque, affirme un célèbre chroniqueur israélien. La question sécuritaire a fait voler en éclats l'union nationale. Pourtant, il faudra bien continuer à vivre et s'habituer à cette menace diffuse.

"Nous sommes en guerre", répètent à l'envi nos dirigeants. Contre le terrorisme, un ennemi, donc. Mais ne sommes-nous pas aussi en guerre contre nous-mêmes ? Regardons en arrière vers les conflits coloniaux pour découvrir le concept de "guerre révolutionnaire". Cette doctrine vise à transformer les civils en arme, souvent en désignant un ennemi de l'intérieur comme ce fut le cas au Rwanda. Cette septième arme aurait dû rester dans les livres d'histoire, mais les événements actuels pourraient en décider autrement...

Alors qu'une cyberattaque exploitant une faille de Windows touche des dizaines de milliers d'ordinateurs dans le monde, le ministère de la Défense a décidé de reconduire son contrat avec Microsoft. Bill Gates, son fondateur emblématique, a, quant à lui, été décoré de la Légion d'honneur. "Marianne" s'est penché sur les liens étroits entre la firme et Redmond et l'Etat français.

Dans un récent ouvrage, la politologue Vanessa Codaccioni retrace l'histoire de la justice d'exception en France depuis la fin de la guerre d'Algérie.

Retour, suite à la tragique année 2015 marquée par des attaques terroristes en France, sur l'efficacité des services de renseignements tricolores. Confrontés à une menace inédite et à une réorganisation de leurs services, les renseignements peinent à répondre efficacement aux enjeux actuels.

Tour d'horizon de la prise en compte à travers l'histoire de l'obligation pour un Etat de prendre en compte sa sûreté, d'instaurer des réseaux de renseignement en interne et à l'extérieur du pays, de définir le degré de délégation de pouvoir nécessaire à ces activités et le contenu des informations de renseignement à rendre publique. Une problématique remise au goût du jour avec la menace terroriste tristement d'actualité aujourd'hui et qui n'a de cesse d'inspirer la littérature et le cinéma. Sommaire. Le secret du roi. Regarder la terreur en face. Mais que font les services ?

La lutte contre le terrorisme a entraîné dans toutes les démocraties une profonde transformation des dispositifs juridiques au nom de la sécurité.

Cinquante ans après les faits, des documents officiels et privés, jusque là incommunicables - car pouvant "porter atteinte à la sécurité de l'Etat" -, sont désormais accessibles. Autant d'archives nouvelles qui permettent de mesurer à quel point Mai 68 a mis la Ve République à l'épreuve et comment les gouvernants ont réagi à ce déferlement de revendications et de grèves.

Alors que la menace terroriste demeure et qu'un nouvel attentat vient d'être évité, "l'Obs" a pu partager pendant plusieurs semaines le quotidien des hommes du renseignement territorial chargés de surveiller les personnes radicalisées. Une tâche aux allures de mission impossible.