Créée en 1943, la "Huitième symphonie" de Chostakovitch est la terrible illustration musicale des temps d'horreur absolue que furent le stalinisme et l'agression nazie.

Le chef italien publie une intégrale des ″Symphonies″ de Beethoven avec le ″Gewandhaus″ de Leipzig, intégrale qu'il donne en concert ce mois-ci Salle Pleyel. Il veut dépoussiérer ces oeuvres, leur rendre leur côté dangereux, choquant. Cela méritait des explications.

Créée à Prague où elle fut tout de suite immensément populaire (d'où son nom), la 38e Symphonie de Mozart est sa plus lyrique. Entre rêve et jubilation, l'unité n'est pas facile à trouver.

Depuis trente et un ans, le pays forme avec succès des milliers d'enfants des quartiers populaires à la musique symphonique. Certains jouent aujourd'hui dans les plus grands orchestres du monde.

L'intensité dans les regards échangés entre Thielemann et les instrumentistes de la Staatskapelle de Dresde en dit long sur l'expérience de cette formation.

Puissante et électrique, « la Symphonie no8 » de l'Autrichien Anton Bruckner ramène l'homme à ses limites et interroge sur leur dépassement. Une expérience musicale physique à ne pas manquer.

Un orchestre amoureux de son chef, où chacun livre ses solos comme des confidences.

Félix Mendelssohn fait entendre, en 1838 à Leipzig, la première symphonie d'Etienne Nicolas Méhul. La fièvre de l'écriture, les emportements de l'harmonie, l'audace des motifs saisissent Schumann qui note l'année de sa création : 1808, comme la 5e de Beethoven. L'Allemagne s'empara de ce génie d'outre-Rhin, mais le laissa choir aussitôt découvert : le Français avait péché à l'opéra, gâchant ses talents de symphoniste.

Qui, baguette à la main et avec génie, servira de guide pour gravir ce haut sommet de virtuosité inouïe ? Une discographie commentée pour en décider.